Portrait-robot de l'entraîneur idéal de l'OM
Le club a annoncé, lundi, le départ de son coach, Didier Deschamps. Alors que Lucien Favre ou Fabrizio Ravanelli pourraient lui succéder, FTVi dresse une liste de qualités requises pour le poste.
L'OM décapité cherche une tête. Le club phocéen a confirmé, lundi 2 juillet, le départ de son entraîneur Didier Deschamps, après trois années de collaboration. Pour la neuvième fois en dix ans, Marseille doit faire appel à un nouveau coach. L'heure est au casting pour le président Vincent Labrune, chargé de pêcher ce nouveau poisson pour la bouillabaisse 2012-2013. Les noms de Lucien Favre et de Fabrizio Ravanelli reviennent avec insistance. En attendant que ça morde, FTVi dresse un portrait-robot du prochain technicien marseillais.
• Il a mouillé le maillot à Marseille
Etre tombé petit dans la marmite phocéenne est un atout. Parmi les derniers à s'être assis sur le banc, la majorité a mouillé le maillot de l'OM avant d'en devenir coach : Didier Deschamps, Albert Emon, Jean Fernandez, José Anigo ou encore Josip Skoblar. Certains ont même entraîné des équipes de jeunes ou ont été chargés de la détection avant de prendre les rênes de l'équipe A.
L'idéal est d'être resté dans le giron du club et d'y avoir laissé une bonne image, comme c'est le cas de Fabrizio Ravanelli. Auteur de 30 buts en 80 apparitions, l'ancien attaquant italien reste célèbre sur la Canebière pour sa simulation d'une faute en 1997 face au PSG. En plein classico, il s'écroule dans la surface et obtient un penalty qui offre la victoire à l'OM (2-1). L'inventeur de "l'auto-croche-patte" reste proche du directeur sportif José Anigo et de l'entraîneur des gardiens, Laurent Spinosi, rapporte le site Le Phocéen.
• Il possède un CV bien garni
Le job n'est pas ouvert au premier minot venu. Lorsqu'ils ont posé leur valise au Vélodrome, Didier Deschamps, Eric Gerets ou encore Philippe Troussier avaient derrière eux une solide expérience. Une finale de la Ligue des champions avec Monaco pour le premier, des titres de champion de Belgique, des Pays-Bas et de Turquie pour le second, des participations à la Coupe du monde pour le troisième. Avantage au Suisse Lucien Favre, donc : le technicien du Borussia Mönchengladbach a été sacré deux fois entraîneur de l'année en Allemagne (2009 et 2011).
Une première pige à l'OM est aussi un atout. Raymond Goethals, José Anigo et Gérard Gili font partie des techniciens à avoir été désignés à la tête de l'équipe alors qu'ils l'avaient déjà entraînée par le passé. Rolland Courbis pourrait ainsi faire l'affaire, lui qui a noirci les tableaux de la Commanderie entre 1997 et 1999, et qui reprendrait les manettes "très volontiers".
• Il est doté de nerfs d'acier
A Marseille, mieux vaut avoir un bon cardiologue. Les supporters sont exigeants et la fronde n'est jamais loin, comme peut en témoigner Didier Deschamps. Malgré un titre de champion de France et trois coupes de la Ligue offerts à l'OM, l'ancien capitaine des Bleus a eu le droit cette année à de sympathiques banderoles ("Deschamps et tes joueurs, cassez-vous", "Ce soir, on est comme vous, on ne sert à rien"...), à des tribunes désertées ou encore à des encouragements en faveur de l'adversaire. Figure emblématique des supporters de l'OM, Michel Tonini a qualifié le coach de "nul" et a estimé qu'il ne devrait pas avoir "entre les mains la destinée d'un club légendaire".
• Il ne coûte pas (trop) cher
Les finances marseillaises sont dans le rouge. La faute notamment au championnat et à la dixième place du club, qui se trouve privé des droits de la prochaine Ligue des champions et contraint de présenter un budget de 100 millions d'euros pour la saison prochaine (contre 145 l'an dernier). Pour rester à l'équilibre, le club vise donc un entraîneur disponible et abordable. Fabrizio Ravanelli pourrait faire l'affaire, lui qui n'a jamais entraîné d'équipe professionnelle et ne peut donc pas prétendre aux émoluments de Didier Deschamps (250 000 euros brut par mois, selon Le 10 Sport).
• Il est disponible immédiatement
Les joueurs de l'OM ont repris le chemin des vestiaires lundi 2 juillet, avec Franck Passi dans le costume d'entraîneur par intérim, comme le rapporte France 3 Provence-Alpes. Le temps presse donc pour les dirigeants, qui doivent encore composer l'équipe de la saison prochaine. Et les recrues idéales sont...
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