Pelé lance le compte à rebours à Copacabana
Il a 72 ans, mais il reste et demeure l'une des images du Brésil. Avec son sourire éternel, Pelé est le meilleur ambassadeur de son pays à l'étranger. C'est d'ailleurs pour cela qu'il possède ce titre pour la prochaine Coupe du monde. Alors que la Coupe des Confédérations débute dans deux jours, et que la presse internationale va témoigner de l'avancée (ou plutôt des retards) pris dans les multiples travaux réalisés pour cette compétition (stades, aéroports, routes, hôtels...), il est là pour afficher sa confiance. "Nous allons faire une excellente Coupe du Monde sans aucun doute, nous sommes confiants", a-t-il déclaré lors de l'inauguration d'une horloge marquant le compte à rebours jusqu'au premier match du Mondial-2014. Une oeuvre réalisée sur l'une des plages les plus mythiques, celle de Copacabana, par le célèbre architecte Oscar Niemeyer, qui avait dessiné en son temps la ville de Brasilia, décédé à la fin de l'année 2012.
Outre Pelé qui a remporté trois coupes du monde avec l'équipe du Brésil, assistaient à la cérémonie le ministre brésilien des Sports, Aldo Rebelo, le secrétaire général de la Fifa, Jerôme Valcke, le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes et le directeur exécutif du Comité Organisateur Local (COL), Ricardo Trade. Dans un message enregistré, le président de la Fifa, Joseph Blatter, s'est dit "heureux parce qu'il ne reste qu'un an d'ici au Mondial". "Je suis convaincu que l'un des héritages que laissera la compétition sera de contribuer à ce que ce pays devienne aussi une puissance dans le domaine des valeurs sociales et culturelles. Car, dans un pays multi- racial, le Mondial ne peut que rapprocher les gens. Dans le football, il n'y a pas de différences ni de classes sociales", a-t-il souligné.
Mais le roi Pelé n'est pas devenu aveugle, et les prestations de la Seleçao n'incitent personne au pays à l'optimisme béat. "Gagner ou perdre dépend de comment sera l'équipe et de chance. J'espère ne pas revivre la même expérience que lorsque j'avais 9 ans en 1950 et que j'ai vu mon père pleurer en écoutant la radio", a-t-il rappelé, faisant référence à la défaite du Brésil en finale devant l'Uruguay au Maracana de Rio qui fut une traumatisme national.
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