OM-PSG ce soir : les supporters sous escorte de Paris au stade
On ne prend pas les mêmes... mais on recommence ! Pas question pour le président de l'OM Jean-Claude Dassier d'accueillir à bras ouverts les mêmes supporters exactement, qui enragés du report subit du match du 26 octobre, s'étaient déchaînés dans le centre de Marseille, faisant une dizaine de blessés légers...
_ Résultat : leurs 2.000 billets d'alors ne comptent plus. Une nouvelle billetterie a été mise en place, exclusivement pour les Parisiens. Et leur quota de billets a été réduit de moitié ! Un billet combinée SNCF-entrée du stade.
Rendez-vous Quai 23, gare de Lyon
Car, les supporters du PSG, parvenus à réserver, devront obligatoirement aujourd'hui se rendre à Marseille à bord d'un TGV spécial affrété par le PSG, où ils pourront monter avec leur contre-marque, à condition d'y être autorisés par les policiers et les stadiers du PSG. Et c'est seulement à l'arrivée, que leur seront remis leur billet.
Un dispositif établi mardi dernier lors d'une réunion au ministère de l'Intérieur. "Nous ne pouvons plus nous permettre de nouveaux incidents.
On ne peut pas mobiliser des dizaines d'escadrons de gardes
mobiles et de CRS pour le football", a déclaré mercredi Jean-Claude Dassier. "Il faut chasser les brebis galeuses et isoler les casseurs
qui ne viennent pas pour le sport."
Et les supporters marseillais ?
Rien de prévu. Ces mesures de rétorsion et de cantonnement ne s'adressent qu'aux supporters parisiens. Alors que les casseurs interpellés le 25 octobre étaient tous... marseillais.
_ Lundi, le tribunal correctionnel de Marseille en a condamné cinq, pour ces débordements, à des peines allant de trois mois de prison avec sursis à 18 mois de prison ferme. Un autre, symbole des violences, pour avoir été photographié brandissant une ancre ce soir-là, a été condamné lui mercredi à 6 mois de prison avec sursis.
Ce match, en tous cas, très en retard, compte pour la 10ème journée du championnat de ligue 1.
Cécile Quéguiner avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.