Mondial : nouveau choc avec le très attendu Allemagne-Portugal
Allemagne-Portugal (Groupe G), 18 heures à Salvador
Décidément, cette phase de poules n'a pas fini de nous gâter. Après le magnifique Espagne-Pays Bas (1-5), ou le très relevé Italie-Angleterre (2-1), nouveau choc ce lundi avec la première rencontre du groupe G qui réunit deux nations habituées aux derniers carrés des grandes compétitions internationales. Allemagne-Portugal, c'est en quelque sort une demi-finale avant l'heure, la rencontre qui va permettre de jauger les deux équipes et de savoir qui peut prétendre à quoi.
L'atout allemand : Joachim Löw. Déjà huit ans que Joachim Löw dirige la sélection allemande, une continuité qui étonne à ce niveau. Il faut dire que l'homme a su hisser sa sélection vers les sommets, avec une finale de l'Euro 2008 et les demi-finales de la Coupe du Monde 2010 et de l'Euro 2012. Seule lacune de ces jolis performances ? Un trophée, après lequel la Nationalmannschaft cours désormais depuis 1996 et l'Euro anglais.
L'atour portugais : sans surprise, Cristiano Ronaldo. Déjà parce que si les Portugais sont à la Coupe du monde, c'est en grande partie à leur milieu de terrain fétiche qu'ils le doivent : Ronaldo a marqué tous les buts lors des deux matchs de barrage face à la Suède (1-0, 3-2), en novembre dernier. Ensuite parce que le Ballon d'or 2014 sort d'une saison pleine, conclue par une victoire en Ligue des Champions avec son club du Real Madrid. Seul problème : son état de forme, qui inquiète les Portugais depuis le début de la préparation
Iran-Nigéria (Groupe F), 21 heures à Curitiba
Malheur au perdant ! Dans ce groupe F qui compte également la Bosnie et surtout l'Argentine, s'incliner dès le premier match pourrait être fatal. Pour l'Iran, considérée comme l'une des équipes les plus faibles de ce Mondial, le but sera de créer la surprise face au champion d'Afrique en titre, qui espère profiter de ce statut pour semer le trouble dans cette poule difficile et atteindre les huitièmes de finale pour la troisième fois de son histoire.
L'atout iranien : Carlos Queiroz. Formé à l'école Ferguson, le sélectionneur portugais a expliqué être venu au Brésil non pas pour regarder la Coupe du monde, mais pour se battre.
L'atout nigérian : l'habitude. Mine de rien, les Super Eagles sont devenus en vingt ans de véritables habitués des phases finales. Depuis 1994, ils n'ont manqué qu'une seul fois à l'appel, lors du Mondial allemand en 2006. Autre atout de cette sélection africaine : les coups de pied arrêtés : c'est de cette manière qu'ils ont marqué leurs trois buts en 2010 en Afrique du Sud.
Ghana-Etats-Unis (Groupe G), minuit à Natal
Voilà à nouveau deux équipes qui auront intérêt à prendre des points lundi soir : quelques heures avant le coup d'envoi de ce match, l'Allemagne et le Portugal se seront expliqués, avec peut-être un perdant. Si le Ghana et les Etats-Unis veulent jouer les trouble-fête ce groupe relevé, il va leur falloir prendre des points le plus tôt possible. Les deux équipes se connaissent déjà : elles se sont affrontées lors des deux dernières Coupes du monde, en phase de poules en 2006 et en hutièmes de finale quatre ans plus tard.
L'atout ghanéen : l'avantage psychologique. 2-1, c'était le score des précédents Ghana-Etats-Unis en Coupe du monde. Et comme c'était en 2006 et en 2010, il est possible que les Américains s'en souviennent encore...
L'atout américain : Tim Howard. Dans une poule qui comprend l'Allemagne, le Portugal et donc le Ghana, mieux vaut avoir un bon gardien de but. Bonne nouvelle : les Américains peuvent compter sur un portier expérimenté, passé par Manchester United et aujourd'hui à Everton. Idéal pour faire face aux assauts d'André Ayew ou d'Asamoah Gyan.
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