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Mondial : le programme du jour avec Espagne – Pays-Bas en plat de résistance

Après le match d'ouverture qui a vu le Brésil battre la Croatie (3-1), les amoureux du foot vont être servis. Trois matchs au programme ce vendredi, dont Espagne – Pays-Bas.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Espagne - Pays-Bas, remake de la finale de 2010 © REUTERS)

Mexique – Cameroun (Groupe A)  18h à Natal

Le Cameroun a-t-il digéré son rocambolesque début de Coupe du Monde ? Les Camerounais ont en-effet vécu une préparation secouée par les affaires des primes. Pendant deux jours, ils ont menacé les dirigeants de ne pas partir au Brésil. Ils ont finalement décollé avec 24 heures de retard. Les plus optimistes diront que cela a permis de souder les joueurs.

Le Mexique, comme le Cameroun, jouent déjà un match capital dans ce groupe A ou la première place semble promise au Brésil. S'ils veulent espérer se qualifier pour les huitièmes de finale les deux équipes se doivent de l'emporter sous peine d'être en difficulté pour la suite.

L'atout camerounais : Samuel Eto'o. L'attaquant camerounais reste la pièce maîtresse des Lions indomptables. En forme, il est capable de renverser un match à lui tout seul.

L'atout australien : La défense. Privé de Carlos Vela et laissant Chicharito sur le banc, Miguel Herrera – le sélectionneur mexicain – va s'appuyer sur sa défense expérimentée composée de Moreno et de l'inusable Rafael Marquez.

Espagne – Pays-Bas (Groupe B) 21h à Salvador

C'est le gros match de ce début de Coupe du Monde. Rien de moins que la revanche de la finale du Mondial-2010 qui avait vu la Roja s'imposer face aux Oranje (1-0). Une rencontre qui va servir de premier test pour les Espagnols qui doivent faire face aux doutes et aux critiques. Beaucoup d'observateurs jugent l'équipe emmenée par Vincente Del Bosque vieillissante et bien moins performante qu'il y a quatre ans.

De leur côté, les Néerlandais vont vouloir effacer la finale de 2010 et surtout le piètre résultat de l'Euro-2012 où ils avaient été piteusement éliminés dès le premier tour. S'ils peuvent compter sur quelques stars ils ont également une pléthore de joueurs inconnus mais talentueux.

L'atout espagnol : le collectif. Les Espagnols comptent de nombreuses vedettes dans leur équipe, mais les titres de ces dernières années ont surtout été l'œuvre de leur jeu collectif léché calqué sur celui du FC Barcelone.

L'atout néerlandais : Arjan Robben. Passé à côté de son mondial-2010 et battu en finale dans ses duels avec Iker Casillas, le fantasque attaquant néerlandais peut aussi être celui qui fait basculer un match.

Chili-Australie (Groupe B) Minuit à Cuiaba

Le Chili comme l'Australie ne partent pas favoris pour la qualification pour les huitièmes de finale promis, à priori, aux Pays-Bas et à l'Espagne. Malheur au vaincu donc cette nuit dans un match déjà couperet et qui s'annonce très déséquilibré.

Le Chili, 14e au classement Fifa affronte l'Australie, au 62e rang mondial. Seule véritable inquiétude chez les Chiliens, l'état du genou de leur star, le milieu Arturo Vidal blessé. Il a ainsi dû renoncer à plusieurs entraînements ces derniers jours.

L'atout chilien : le mental. Les Chiliens arrivent en conquérants au Brésil. Une seule phrase résume cet état d'esprit, celle de l'attaquant Alexis Sanchez : "Je pense que le Chili va gagner la Coupe du Monde. "

L'atout australien : la volonté. "L'équipe n'est pas composée de onze Ronaldo ou onze Messi mais ils rendront fiers le peuple australien ", explique Dario Vidosic, milieu offensif du FC Sion.

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