Maradona suspendu pour ses propos insultants
Le “nino de oro” ne s'est pas affadi. Il y a un mois, le 15 octobre, Diego Maradona a montré qu'il savait toujours se faire sulfureux en insultant publiquement, au cours d'une conférence de presse, “ceux qui n'avaient pas cru en [lui]”. Cette bouffée de triomphalisme éclatait après la victoire de la sélection argentine face à l'Uruguay, et elle visait en particulier la presse, qui s'était montré sceptique sur les capacités de l'entraîneur-star.
En Français dans le texte, ce morceau poésie maradonienne donne : “A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent (sic) et continuent à me sucer.”. Et il achevait en précisant que son tempérament était d'être “blanc ou noir, mais jamais gris”.
CQFD pour lui, mais les institutions du football international, en lutte pour que des notions comme la courtoisie, l'esprit sportif, la non-violence etc. s'implantent dans les stades n'ont pas avalé que l'entraîneur d'une grande équipe, déjà qualifiée pour le Mondial 2010, jette publiquement des insultes à la face de ses contradicteurs. Pas vraiment l'exemple que le football souhaite donner à la jeunesse.
La Fifa a donc décidé de sanctionner Diego Maradona. Il écope d'une punition reste symbolique : deux mois de suspension de toute activité dans le football et 25.000 francs suisses d'amende. Ce bannissement provisoire court du 15 novembre au 15 janvier, et ne devrait pas mettre en danger l'Albiceleste pour les épreuves sud-africaines.
Grégoire Lecalot, avec agences
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