Manchester City se ressaisit
"Home sweet home". En tant de crise, rien de tel que la chaleur du domicile pour se refaire une santé. Avec 52 points pris sur 54 possibles en 2011 à l'Etihad Stadium, Manchester City possède de solides fondations. Accrochés et battus lors de leurs deux dernières rencontres, les hommes de Roberto Mancini étaient donc attendus au tournant, surtout face à une formation de Liverpool qui restait sur cinq matchs sans défaite. Les Reds, toujours privés de Luis Suarez, et qui ont décidé de ne pas pas faire appel de la sanction de huit matchs de suspension pour injures racistes à l'encontre de Patrice Evra, semblent s'être habitués à l'absence de leur buteur uruguayen. Ils débutaient parfaitement la partie, dominant territorialement, et en possession, des Citizens en panne de confiance. Mais il suffisait d'un éclair d'Agüero, et d'une faute de main de Reina, surpris par la soudaineté de la frappe de l'Argentin, pour réduire les efforts de Liverpool à néant (1-0, 10e).
Relancés par cette ouverture du score, les partenaires de Gaël Clichy, seul Français présent sur la pelouse (Samir Nasri n'étant même pas inscrit sur la feuille de match !), contrôlaient tranquillement les assauts rouges, bien trop désorganisés, avant de les crucifier grâce à un coup de tête surpuissant de Yaya Touré sous la barre (2-0, 33e). La seconde période ne changeait rien à la donne, en dépit de l'entrée en jeu de Steven Gerrard. Le héros des Reds, si souvent sauveur de la patrie, ne pouvait cette fois rien faire pour éviter la défaite, amplifiée par un penalty transformé par Milner (3-0, 75e). Manchester City, qui n'avait gagné qu'une rencontre face à Liverpool lors des treize dernières confrontations entre les deux formations, venait de frapper un grand coup. Et de prouver qu'il faudra toujours compter sur Silva et les siens pour le titre en 2012...
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