Lyon s'éloigne un peu plus d'un 8ème titre
Et deux points de plus qui s'en vont. Inexorablement, Lyon voit s'éloigner la perspective de coiffer une huitième fois consécutive la couronne de champion de France.
_ En ouverture de la 33ème journée de ligue 1, l'OL a concédé le nul 0-0 face au PSG.
L'OL reste troisième du championnat avec 61 devant le PSG, 60 points, et à trois longueurs de l'Olympique de Marseille. Mathématiquement, les trois points de retard sur le leader marseillais, en déplacement dimanche à Lille, ne représentent pas un handicap insurmontable. Mais à cinq rencontres du terme de la saison, certains signes ne trompent pas.
Après sa déconvenue à Bordeaux (défaite 1-0), dimanche dernier, Lyon n'avait pas d'autres choix que de s'imposer pour rester au contact et continuer à rêver. Mais l'OL, qui n'a gagné que trois de ses 12 derniers matches à domicile, toutes compétitions confondues, ne fait plus la loi dans son antre de Gerland et ne peut pas, à ce rythme, croire au miracle. Son calendrier, qui lui propose notamment un choc au Vélodrome contre l'OM (36e journée) et un voyage à hauts risques à Toulouse lors de la dernière journée, ne lui offre d'ailleurs aucune garantie.
Benzema contré par le poteau
Paris, 4e et qui ne compte toujours qu'un petit point de retard sur Lyon, peut au contraire y croire et espérer monter sur le podium. Le PSG aurait même pu effectuer une magnifique opération et enfoncer pour de bon l'OL sans le duel perdu par Hoarau, seul face à Lloris (58e).
Pour se relancer, Claude Puel avait pourtant choisi une méthode drastique en laissant sur le banc de touche Keita, pris en grippe par le public lyonnais, et Ederson, privilégiant la fraîcheur de Pjanic, Bodmer et Mounier. Le remède a eu peu d'effets.
Face à une défense parisienne vigilante, les Lyonnais ne sont jamais parvenus à créer le danger aux abords de la surface de réparation de Landreau, hormis sur coups de pieds arrêtés (Boumsong, 10e, Juninho, 79e) ou sur des tentatives lointaines. Et quand ce n'était pas Landreau, c'est le poteau qui est venu sauver les Parisiens comme sur le tir croisé de Benzema en toute fin de partie (84e)
L'impuissance lyonnaise a été patente alors que Paul Le Guen avait dit craindre le sursaut d'orgueil et l'ambiance surchauffée de Gerland. Lyon et sa citadelle, naguère imprenable, ne font plus peur à personne. Le temps de la passation de pouvoirs semble bel et bien avoir sonné pour Lyon.
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