Saint-Etienne abonné au nul
Au moins ont-ils marqué. Mais ce but inscrit face à Qarabag, seulement leur 2e de la compétition, n'aura pas suffi aux Verts. La faute à une ouverture du score plus que litigieuse des Azeris, entâchée d'une faute de main évidente, mais aussi à une maladresse qui ne pardonne pas à ce niveau de compétition. Pourtant, les Stéphanois ne sont pas encore éliminés et pourront jouer leur va-tout dans deux semaines sur la pelouse gelée de Dniepropetrovsk. Cette fois, les rois du match nul devront miser sur autre chose. Une victoire par exemple.
Inspirés et offensifs, les Stéphanois semblaient bien déterminés à en finir avec leur période de jeune sur la scène européenne et attaquant tambour battant la rencontre. Pourtant, comme un mauvais présage, Ricky Van Wolfswinkel, seul face au but, manquait son coup de tête dès la 7e minute. Le Néerlandais, toujours en délicatesse devant le but, allait doublement regretter sa maladresse puisque, sur la première incursion dangereuse des Azeris, Nadirov s'emmenait le ballon du bras pour lober Ruffier d'une frappe à la trajectoire flottante (0-1, 15e). Un but terrible pour le moral des Foréziens. Cependant, les hommes de Galtier ne se laissaient pas abattre par ce coup du sort, et galvanisés par l'injustice, ils recollaient rapidement au score. Profitant d'un ballon relâché par Sehic sur un tir plein de spontanéité de Hamouma, Ricky Van Wolfswinkel se rachetait en égalisant de près (1-1, 21e). Premier but en Vert pour le Batave, après ses deux réalisations en L1. Malgré une domination constante jusqu'à la pause, l'ASSE ne parvenait à prendre l'avantage, la faute à quelques ultimes scories dans le dernier geste et à des Azerbaïdjanais courageux.
La carapace Qarabag
Déjà largement dominé en première période, Qarabag sortait l'airbag lors des 45 dernières minutes pour éviter le crash. Frappe à bout portant de Van Wolfswinkel juste à côté (50e), tir lointain de Lemoine juste au dessus de la lucarne (56e), tentative de Théophile-Catherine magnifiquement détournée par Sehic (58e), rien n'y faisait. Mollo, en finesse (69e) ou Sall, en force (74e) n'avaient pas plus de réussite. Les corners avaient beau pleuvoir sur la cage de Qarabag, les Azeris tenaient bon. La dernière occasion revenait à Ricky Van Wolfswinkel mais, encore une fois, le Néerlandais manquait le cadre (88e). Comme un symbole de ces Verts volontaires mais pas assez précis.
Retrouvez le film du match
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