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Rudi Garcia : "Nous avons laissé passer notre chance en première période"

L'entraîneur de Marseille, Rudi Garcia a estimé mercredi en conférence de presse après la finale de l'Europa league perdue contre l'Atletico que son équipe "avait laissé passer sa chance en première période" et que l'OM "n'avait pas à rougir de sa défaite contre un adversaire plus expérimenté".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
  (BORIS HORVAT / AFP)

Quel est votre sentiment après cette défaite? De la déception ou de la frustration ? 
Rudi Garcia :
 "Nous avons laissé passer notre chance en première période car nous avons eu la meilleure occasion d'abord. Nous avons commis une erreur sur notre relance et la construction de départ de l'action qui nous a coûté l'ouverture du score. Contre l'Atletico il ne faut pas être mené car cela devient compliqué. Après la mi-temps, nos adversaires ont haussé leur niveau. En seconde période, je regrette que nous n'ayons pas eu la chance de réduire le score avec la tête sur le poteau de Kostas Mitroglou mais la meilleure équipe a gagné, celle qui a le plus d'expérience. L'Atletico joue régulièrement la Ligue des Champions. Il ne faut pas rougir de cette défaite. Nous n'avons pas su inverser la hiérarchie d'avant-match".

Quel est votre commentaire sur la sortie de Dimitri Payet ?
RG :
"L'histoire de notre finale est aussi l'histoire de trois ou quatre joueurs incertains avant la rencontre. Nous avons fait le choix d'aligner Payet et Bouna Sarr. Nous avions des joueurs comme Mitroglou et Rolando pas sûrs non plus de pouvoir durer sur le match. Le fait de perdre Dimitri a été préjudiciable évidemment. Comme nous étions menés, ils était logique de faire entrer un joueur offensif comme Maxime Lopez. Malgré cela nous n'avons pu mettre un but à l'Altetico qui défend à merveille".

Pensez-vous que la sortie de Payet a été le tournant de votre match ?
RG :
"Sur ce genre de match, il faut disposer de ses meilleurs joueurs au meilleur niveau. Même diminué, il a pu faire une passe décisive sur Valère Germain. Nous perdons aussi notre meilleur tireur de coups de pied arrêtés. C'est pourquoi c'est Lopes qui est entré, car il est aussi très bon dans ce domaine". 

Quand la blessure de Payet s'est-elle déclarée ?
RG :
"Nous espérions qu'il soit proche des 100%. Ce soir, sa blessure ne s'est pas aggravée. Nous avons testé ce matin mais il avait une appréhension pour jouer libéré et frapper fort dans le ballon. Cela n'a pas empiré. C'était trop juste pour qu'il soit à 100% mais pour ce type de match, c'est le genre de risque à prendre".

Pourquoi Lucas Ocampos est-il sorti alors qu'il était l'un des plus performants de votre équipe ? 
RG :
 "Lucas nous apporte beaucoup et il a été très généreux. Il a fait une belle première période à l'image de l'équipe, si on enlève l'erreur commise sur le premier but. Ce n'est pas le problème d'un joueur ou d'un autre. L'Atletico a haussé son niveau en seconde période et on a vu toute la qualité de cette équipe à ce moment-là".

Estimez-vous que les responsabilités sur le premier but sont partagées entre Mandanda et Anguissa ?
RG :
  "Ce n'est pas très important car le mal est fait mais les torts sont partagés. C'est 50-50".

Estimez-vous que l'OM a souffert de l'absence d'un grand attaquant ?
RG :
  Il était difficile de faire rentrer Kostas Mitroglou plus tôt car lui aussi était en délicatesse musculaire. Nous avons joué 61 matches et c'est normal que les organismes aient souffert dernièrement. Ce n'est pas le problème d'avoir eu un attaquant différent. Avec ce groupe mais à 100%, nous aurions pu rivaliser plus longtemps avec ce monstre qu'est l'Atletico. Nous aurons appris sur cette finale mais nous avons aussi beaucoup de jeunes joueurs. Nous avons envie de revivre cela et la défaite de ce soir n'enlève rien à l'épopée de Marseille. Nous avons rendu fier le peuple marseillais et mis une grande partie de la France derrière nous. Je suis fier des joueurs par rapport à cela".

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