Ligue Europa : Marseille s'incline à Leipzig mais tout reste à faire
Marseille décimé face à des Allemands en confiance
Marseille s'est présenté en ex-RDA avec un effectif décimé. La charnière centrale titulaire Rolando - Rami absente, Luiz Gustavo a été aligné dans l'axe aux côtés du jeune Kamara. Deux autres cadres de l'équipe étaient absents ce jeudi, et pas des moindres : Thauvin et Mandanda. Devant, Mitroglou a été préféré à Germain, pourtant buteur face à Dijon le week-end dernier.
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En face, trois français, tous âgés de moins de 20 ans : Konaté, Upamecano et l'ancien parisien Jean-Kévin Augustin. Leipzig s'est présenté avec tous ses cadres, avec à l'esprit leur réussite face au dernier club français rencontré : Monaco. C'était en début de saison, en phase de poules de la Ligue des Champions, et Leipzig n'avait perdu aucune de ses deux rencontres contre le club du Rocher, avec notamment un succès 4-1 lors du dernier match.
Une confiance décuplée par un mois de mars sans défaite (3 victoires, 3 nuls) pour les Allemands. Mais les Marseillais affichaient une dynamique très positive à l'extérieur, avec trois succès consécutifs à Dijon, Bilbao et Toulouse.
D'un but à l'autre
La recherche effrénée de verticalité du RB Leipzig a dicté le rythme de la rencontre. Les Allemands ont passé la rencontre à passer par dessus le premier rideau marseillais ou à le contourner par les côtés, surtout à droite. Amavi a souffert face aux dédoublements de Laimer et à l'intelligence de Forsberg.
Si sur l'intégralité de la première période, les Marseillais se sont procuré plus de tirs que leur adversaire du soir, ils ont affiché un manque criant de sérénité dans leur surface de réparation. Beaucoup de sauvetages in extremis, que ce soit sur des tacles ou des frappes contrées. Et c'est le premier tir de Leipzig qui fait mouche, au plus mauvais moment.
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Dans le temps additionnel de la première période, Augustin est en bonne position pour terrasser Pelé dans la surface, il tombe. L'arbitre ne bronche pas. Un contre est mené par Ocampos. Gulacsi s'emploie par deux fois. Forsberg hérite du ballon, remonte 30 mètres balle au pied et délivre un délice de décalage à Werner. L'international allemand se joue de Kamara et trompe Yohann Pelé, incapable de tenir son premier poteau : 1-0.
Des regrets à nourrir
Pourtant les Marseillais avaient failli ouvrir le score dès la 8ème minute sur un très bon centre de Payet, dévié du pied par Mitroglou, puis sauvé par Gulacsi sur sa ligne. Une main d'un défenseur allemand dans sa propre surface n'est ensuite pas jugée fautive par l'arbitre de la rencontre (25'). L'occasion la plus sérieuse est celle de Bouna Sarr (41') qui, d'une bicyclette peu académique, touche la transversale.
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La deuxième période se poursuit sur le même rythme enlevé que la première. Marseille se procure encore plusieurs situations dangereuses, dont une frappe enroulée d'Ocampos à bout portant, qui passe juste à côté du poteau droit de Gulacsi.
De leur côté, les Allemands continuent de chercher Werner dans la profondeur, principalement sur des contres très rapides. Mais le score en reste là, et Leipzig s'impose à domicile par le plus petit des écarts. Marseille devra donc s'imposer dans une semaine au Vélodrome, et éviter au maximum d'encaisser un but pour filer en demi-finale.
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