Ligue Europa : 21 interpellations en marge de la finale Marseille-Atlético
Au Groupama Stadium où avait lieu le match, 17 supporters de l'Olympique de Marseille ont été placés en garde à vue au cours de la soirée qui n'a pas donné lieu cependant aux importants débordements redoutés, a constaté un journaliste de l'AFP. Parmi eux, sept ont été arrêtés pour "utilisation de fumigènes" sur le parvis du stade, quatre pour des "violences aggravées" - commises contre d'autres supporters en tribune pour l'un d'eux - et un autre pour "intrusion" sur la pelouse. Quatre autres Marseillais ont été interpellés pour des "dégradations" - dont un avec des violences - et un dernier pour "rébellion". De brèves violences ont également éclaté dans le centre ville de Lyon, place des Terreaux face à l'Hôtel de Ville, où deux supporters de l'Olympique lyonnais, le club local, et un de Marseille ont été interpellés, selon la même source. Plus tôt dans la journée, un autre supporter lyonnais avait été arrêté pour port d'arme.
En outre, quarante supporters marseillais ont dû quitter le stade dès avant la rencontre, sur demande de l'UEFA, après avoir forcé le passage pour accéder à la tribune, selon la même source. Quelque 1.250 hommes, policiers, gendarmes et CRS, auxquels se sont ajoutées les polices municipales de Lyon et de Décines, un hélicoptère et trois canons à eau avaient été mobilisés pour assurer la sécurité autour de ce match considéré comme à risque.
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