Les Verts s'en sortent bien
Panne de créativité
Dominés dans les duels, maladroits techniquement, les Stéphanois ne sont que rarement allés de l'avant. Lorsqu'ils le firent, c'était dans un football stéréotypé qui n'était pas de nature à inquiéter le gardien azerbaïdjanais. Hormis un coup franc de Gradel dans les toutes premières minutes, ils n'ont jamais été en position de porter le danger. La faute à un milieu poussif, qui a récupéré beaucoup de ballons mais qui en a aussi beaucoup perdu dans un match très décousu. Comme la défense n'apportait pas de soutien offensif, que les centres n'arrivaient pas et que Erding seul en pointe a traversé le match sans vraiment en faire partie, il n'était pas possible pour les hommes de Christophe Galtier d'espérer quoi que ce soit.
Qarabagh prend sa chance
Alors en deuxième période, incapables de sortir et de construire une véritable action, ils se sont contentés de défendre pour au moins sauver le match nul. Et ce ne fut pas une mince affaire car, sans être une grosse équipe Qarabag a eu au moins le mérite de ne pas galvauder ce match. Les Azerbaïdjanais ont joué et tenté leur chance. D'abord sur une frappe de Medvedev repoussé par Ruffier puis une autre de Chumbinho sur laquelle s'interposait le gardien stéphanois en première mi-temps. Et après la pause, ils se créaient encore deux grosses occasions par Reynaldo dont la reprise instantanée d'abord frôlait la transversale, puis l'attaquant brésilien de Qarabaq s'offait un slalom dans la défense stéphanoise avant de buter une nouvelle fois sur Ruffier. Sans leur gardien, des Verts insipides serait partis de Bakou avec une défaite au compteur.
Ils ont certes sauvé les meubles sur un plan comptable, mais pour leur 90e match européen, cette sortie n'est forcément très encourageante pour la suite.
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