Arsenal - Valence, un "bon petit match" et gros enjeu pour Kevin Gameiro l'Européen
La saison de Valence a été assez étrange, avec une élimination en phase de poules de Ligue des champions, puis une remobilisation. Quel a été le détonateur de ce changement ?
Kevin Gameiro : "Ça a été un début de saison compliqué avec beaucoup de matches nuls. Après Noël, on eu ce declic là et on a eu aussi une petite part de chance qui a fait basculer les choses sur certains matches. (En C1) on sentait qu'on pouvait faire autre chose. On ne s'est pas donné tous les moyens pour pouvoir passer mais c'était un mal pour un bien. On est très bien repartis, on a fait un très bon parcours en Ligue Europa et on va essayer d'accrocher cette finale."
Comment abordez-vous ce choc contre Arsenal ?
K.G. : "Il va y avoir beaucoup de pression. Il va falloir très bien négocier ce premier match à l'extérieur. On sait qu'ils sont très forts chez eux. A nous de savoir gérer ces moments là et d'essayer d'aller chercher quelque chose chez eux."
Vous avez gagné cette épreuve trois fois avec Séville et avec l'entraîneur Unai Emery, que vous allez affronter jeudi dans le camp d'en face...
K.G. : "On va se retrouver, ça va être sympa. Lui et moi, on va vouloir accrocher cette finale! Du coup, ça va être un bon petit match. (...) C'est un entraîneur qui motive très bien ses joueurs, surtout dans ces moments là qu'il connaît très bien. Il a remporté trois fois (ce trophée) et j'espère qu'ils seront dans un mauvais jour contre nous."
Valence est encore en lice sur trois tableaux. Comment abordez-vous le sprint final ?
K.G. : "On l'aborde sereinement, avec beaucoup de confiance. On préfère jouer des fins de saison comme ça, avec beaucoup de défis. On a une finale de Coupe du Roi à jouer (le 25 mai contre Barcelone), une demi-finale en Ligue Europa contre une très bonne équipe d'Arsenal. Et on va essayer d'accrocher cette quatrième place (en Liga) pour la Ligue de champions, avec des équipes comme Getafe et Séville qui ne vont rien lâcher aussi. C'est une bonne fin de saison, on joue au foot pour connaître des moments comme ça. (...) On espère au moins remporter un trophée. Pour les cent ans du club, ce serait magnifique."
Vous avez inscrit 8 buts cette saison. Est-ce encore possible d'atteindre votre objectif de 20 buts ?
K.G. : "J'ai un peu connu le même rendement que l'équipe. Compliqué au début, une adaptation plus longue que prévu et ce déclic là après Noël où je me suis remis en question. Il fallait que je change certaines choses pour pouvoir réussir ici. (...) On va dire que j'ai six mois de retard. Mais sur la deuxième partie de la saison je suis perfomant, je fais beaucoup de passes décisives aussi. J'aide l'équipe à gagner des matches, c'est le plus important."
Que représenterait pour vous une cinquième victoire en Coupe d'Europe (déjà trois avec Séville et une avec l'Atlético Madrid), exploit inédit pour un joueur français ?
K.G. : "Ce serait magnifique. Maintenant, le chemin est encore long, il reste trois matches pour pouvoir soulever cette coupe."
Êtes-vous plus épanoui à Valence qu'à l'Atlético ?
K.G. : "J'ai connu des situations plus compliquées à l'Atlético sur la fin de la saison dernière où je n'étais plus trop concerné. Du coup, je voulais quitter le club et trouver un nouveau challenge. Je l'ai trouvé à Valence et je suis très content ici."
A 31 ans, comment imaginez-vous votre fin de carrière ? Aimeriez-vous connaître des destinations plus exotiques ?
K.G. : "Si je peux finir en Espagne, je finirai ici."
Vous avez connu votre dernière sélection en équipe de France en 2017. L'Euro-2020, vous y pensez ?
K.G. : "C'est toujours un bonheur et un plaisir de pouvoir jouer avec l'équipe de France. S'ils font appel à moi, je serai très content d'y retourner mais ce n'est pas un objectif prioritaire."
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