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Zlatan Ibrahimovic, entre ombre et lumière contre Manchester City

Malgré son 35e but personnel cette saison sous les couleurs du PSG, Zlatan Ibrahimovic n'a pas permis à son équipe de s'imposer lors des quarts de finale aller de Ligue des Champions contre Manchester City (2-2). Au Parc des Princes, il a même raté trois énormes occasions, trouvant en outre le montant sur une quatrième possibilité. Indispensable, le Suédois le demeure dans cette équipe parisienne. Mais peut-il mener l'équipe jusqu'en demi-finale, voire plus ?
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Zlatan Ibrahimovic toute rage dehors (FRANCK FIFE / AFP)

Zlatan Ibrahimovic décisif ? La question reste posée. Son étiquette de joueur-star jamais décisif lors des matches cruciaux de Ligue des Champions a refait surface lors de ce quart de finale aller contre Manchester City. Bien sûr, les chiffres ont la dent dure, et le fait d'avoir marqué lors des cinq derniers matches de Ligue des Champions ( A Malmö, contre le Shakhtar, contre Chelsea, à Chelsea et contre Man City) plaide largement en sa faveur. Oui, il a été décisif contre Chelsea en 8e de finale, à l'aller comme au retour. Oui, il a marqué le but égalisateur au Parc des Princes contre Manchester City ce soir. Mais il reste cette impression d'inachevée, ce mauvais goût dans la bouche, celui qui fait penser au gâchis.

Comment oublier ces occasions franches, qui auraient dû finir au fond des filets ? D'abord, il y a ce penalty à la 12e minute, frappé comme souvent vers le côté droit du gardien. Mais Joe Hart s'était bien détendu pour repousser. Juste après, il y a ce centre au deuxième poteau de Serge Aurier, qu'il ne parvenait pas à frapper suffisamment fort de la tête pour tromper le portier des Citizens, pourtant à bout portant (15e). Et encore ce ballon en profondeur de Thiago Motta, en plein dans l'axe à la 24e minute, pour un face-à-face à grande vitesse. Là encore, le Suédois choisissait la frappe enroulée pour trouver la lucarne depuis les 20m, mais il ne trouvait pas le cadre. Trois actions énormes, presque gâchées par le meilleur buteur de l'histoire du club parisien. Avec l'ouverture du score de City à la 38e minute, ces possibilités sonnaient comme autant de coups de couteau plantés dans le collectif parisien.

Une 2e période plus convaincante

Heureusement, à la 41e minute, il était là pour mettre son pied et contrer un mauvais contrôle de Fernando à l'entrée de la surface, et voir le ballon entrer dans le but vide. Cette égalisation chanceuse le rachetait de ses déboires. Il en profitait pour grimper à la 6e place des buteurs de l'histoire de la Ligue des Champions, à égalité avec Andrei Shevchenko avec 48 réalisations, à deux buts de Thierry Henry.

Au retour des vestiaires, il se montrait plus entreprenant, mais Sagna contrait sa tête au deuxième poteau sur un service de Cavani (52e), avant que ce duel entre le défenseur français et l'attaquant parisien ne délivre une nouvelle occasion. Mais la tête d'Ibra heurtait la barre transversale de Hart (62e). 

Pour passer en demi-finale et ensuite rêver de remporter la Ligue des Champions, Paris a besoin d'un buteur décisif. Zlatan, qui n'a jamais remporté cette compétition malgré ses passages dans des grands clubs comme l'Ajax, la Juventus, l'Inter, le FC Barcelone et l'AC Milan, l'est-il ? Un sixième but consécutif en six matches, mardi prochain lors du quart de finale retour, pourrait faire pencher la balance en sa faveur...

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