Cet article date de plus de quatre ans.

Thomas Tuchel : "C'est le moment de prouver qu'on est prêts"

À un peu plus de 24 heures du huitième de finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund, Thomas Tuchel n’a pas échappé à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Accompagné du défenseur Presnel Kimpembe, l’entraîneur du Paris Saint-Germain - et ex du Borussia - a rassuré sur la présence de Neymar au coup d’envoi, et dédramatisé un possible échec. 
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (INA FASSBENDER / AFP)

C’était la question que tout le monde se posait, et Thomas Tuchel y a répondu d’entrée, à peine assis en conférence de presse : "Oui Neymar est là, il va bien et il va jouer demain si tout se passe bien à l’entraînement". Relancé, l’entraîneur du PSG a été plus qu’élogieux envers sa star brésilienne : "Ca change tout pour nous. Il a la confiance, la qualité, la capacité pour faire des choses décisives. Ca me donne beaucoup de confiance, ça donne beaucoup de confiance à toute l’équipe : on n’a pas un autre joueur de sa qualité".

Tuchel et l'art de perdre

Plutôt détendu dans une salle de presse qu’il connaît bien (il a entraîné le Borussia Dortmund de 2015 à 2017), l’entraîneur allemand a ensuite évoqué l’aspect émotionnel d’une telle rencontre, dans un tel stade : "C’est difficile de contrôler ses émotions dans le sport. Surtout ici dans ce stade, je ne sais pas si c’est possible. On doit joueur avec intelligence, ne pas se laisser dépasser par les émotions. Si elles arrivent, on doit pouvoir s’adapter. C’est un match de très haut niveau dans un stade très émotionnel. Il faudra rester calme, attentif et intelligent".

Qui dit retour du PSG en phase à élimination directe en Ligue des Champions, dit mauvais souvenirs. Relancé sur l’élimination rocambolesque contre Manchester United l’an passé, Thomas Tuchel a tenu un discours prudent, pour dédramatiser une éventuelle nouvelle déconvenue : "Ce n’est que du sport. Il y a des docteurs et d’autres professions bien plus importantes que nous. On ne veut pas perdre, mais on doit accepter les défaites pour grandir. On arrive dans la même situation que l’année dernière, mais le premier match ce n’était pas le problème l’année dernière. On profite, c’est du football".

L’entraîneur du PSG a toutefois rassuré sur l’état d’esprit de ses joueurs : "Pour ces matches, on se prépare mentalement des semaines, des mois avant. Nous sommes prêts, c’est le moment de le montrer".

Après l’entraîneur, c’est le défenseur Presnel Kimpembe qui s’est présenté à la presse. Après une petite blague sur le retard de la conférence, l’international français a été plus laconique dans ses réponses : "Nous sommes à 120%", "Ney est avec nous à l’entraînement, apte à jouer".

Coupable de la main qui a entraîné le penalty de l’élimination contre Manchester United la saison dernière, le défenseur n’a pas pu échapper à une question à ce sujet, qu’il a bottée en touche : "C’était malheureux pour l’équipe et pour moi. Mais cela donne de la force pour la suite. Je suis là pour parler du match de demain, pas du passé". Interrogé sur le buteur phénomène de Dortmund, Erling Haaland, Kimpembe n’a pas voulu en rajouter : "Il faut surtout redouter toute l’équipe, ça ne se joue pas que sur un joueur. C’est un grand attaquant, il va falloir être vigilant". Coup d'envoi mardi à 21h.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.