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Réforme de la C1 : le foot français veut faire une "proposition alternative" à l'UEFA

La Fédération française (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) veulent soumettre à l'UEFA d'ici "huit à dix jours" une proposition alternative à la réforme controversée de la Ligue des champions prévue à partir de 2024, ont-elles annoncé mercredi. Quelques heures auparavant, la ligue allemande a annoncé son opposition à ce projet.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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"A la Fédération, on a travaillé ces derniers jours pour essayer de convaincre un certain nombre de personnes de travailler sur une proposition pour amender ce projet UEFA", a expliqué le patron de la FFF Noël Le Graët. Cette proposition va maintenant être "examinée par les présidents de Ligue 1 et la Ligue avant de la soumettre à l'UEFA d'ici huit à dix jours".

Le président de la Fédération s'exprimait après une assemblée générale exceptionnelle des clubs français à Paris: "16 clubs de Ligue 1 et 17 clubs de Ligue 2 étaient là", a précisé la présidente de la LFP, Nathalie Boy de la Tour. Deux votes ont eu lieu à l'issue de cette assemblée générale. Les clubs se sont d'abord prononcés contre la réforme présentée par l'UEFA avec trois abstentions notables, du PSG, de Lyon et de Marseille. Le PSG "a été extrêmement correct", a toutefois souligné Noël Le Graët.

Les clubs ont ensuite approuvé de "manière unanime" l'idée d'une proposition alternative de la Fédération et de la Ligue, a indiqué Didier Quillot, directeur général de la LFP.

Seul le PSG favorable à ce projet

Le projet présenté par l'UEFA mercredi dernier aboutirait à une Ligue des champions quasiment réservée aux plus grands clubs, avec 24 équipes sur 32 automatiquement reconduites d'une saison sur l'autre et seulement quatre places accessibles via les compétitions domestiques. Avec quatre poules de huit équipes, il conduirait aussi à une multiplication des matches européens.

En France, seul le PSG s'est montré favorable à la réforme, alors que le président de Lyon Jean-Michel Aulas s'est dit "mitigé", dans un entretien accordé à l'AFP, et veut regarder de plus près. La Ligue et la FFF redoutent que ce projet enlève tout enjeu aux compétitions nationales et fragilise le modèle économique du football français, notamment les droits TV.

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