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Monaco a refait le coup !

Comme lors du match aller, Monaco, longtemps dominé par le Bayer Leverkusen, a réussi à surprendre les Allemands sur l'une de ses rares actions dangereuses (0-1). Grâce à ce succès, les Monégasques conservent toutes leurs chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Tout se jouera dans quinze jours avec la réception du Zenit Saint-Pétersbourg.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Monaco n'avait remporté que deux de ses 18 derniers matchs à l'extérieur en Coupe d'Europe, sa dernière victoire remontant à décembre 2005 (0-5 à La Corogne). C'est peu dire que l'ASM a bien choisi son jour pour renouer avec un succès à l'extérieur, qui plus est contre le leader du Groupe C. Toujours aussi solides défensivement, les partenaires de Toulalan n'ont eu besoin que d'une occasion, ou presque, pour mettre toutes les chances de leur côté avant la dernière journée de ces pahses de poule.

Les dés étaient pourtant pipés avant même le coup d'envoi. La victoire du Zenit Saint-Petersbourg face à Benfica (1-0) plus tôt dans la soirée avait qualifié d'office le Bayer pour les huitièmes de finale. Pour Monaco, en revanche, rien ne changeait puisque quelque soit leur résultat face à Leverkusen, ils restaient en course pour arracher leur billet au tour suivant face aux Russes dans quinze jours. D'où une rencontre entre des Allemands pas toujours concernés et des Français attentistes. L'ASM, pas mise en confiance par ses derniers résultats (4 matchs sans victoire) n'en menait donc pas large face au 4e de la Bundesliga et ce dernier, comme pour étouffer dans l'oeuf toute tentative d'émancipation, adressait un avertissement sans frais à Monaco sous la forme d'une frappe sèche de Calhanoglun bien stoppée par Subasic, dès la 2e minute. 

Service minimum, efficacité maximale 

Après cette mise en garde, le jeu s'enlisait et sombrait une forme de léthargie que les éclairs de Ferreira Carrasco ne suffisaient pas à réveiller. Il fallait le bruit de la transversale, sur une frappe de mule de Bender, pour rappeler aux Monégasques qu'ils n'étaient pas à l'abri. Largement dominés en terme de possession de balle, les joueurs du Rocher parvenaient tout de même à regagner les vestiaires sans heurt. Et tandis que la seconde période était repartie sur les mêmes bases soporifiques, Berbatov, très discret jusque-là, s'offrait un petit festival technique sur la gauche au milieu de trois joueurs pour servir Dirar qui centrait instantanément pour Ocampos : l'Argentin coupait victorieusement pour offrir un avantage inespéré à Monaco (0-1, 72e) ! Comme au match aller (1-0), l'ASM refaisait le coup du hold-up parfait en inscrivant son... deuxième but dans la compétition. Dès lors, les Monégasques défendaient avec courage leur mince avantage jusqu'au bout sans s'offrir de frayeur supplémentaire. Avec ce succès, les hommes de Jardim peuvent même espérer finir premier de ce Groupe C. Rentabilité maximale.

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