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Ligue des champions : pourquoi Lyonnaises et Parisiennes peuvent s'inquiéter avant leur quart de finale retour ?

A l'exception de la saison 2013-2014, la France n'a jamais été orpheline de représentant en demi-finales depuis l'instauration du nouveau format de la compétition en 2010.
Article rédigé par franceinfo: sport, Julien Faure
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Oriane Jean François et Daniëlle Van de Donk au duel lors du Trophée des champions à Dunkerque, le 28 août 2022. (DENIS CHARLET / AFP)

Elles sont dos au mur. Respectivement battues à domicile par Wolfsburg et Chelsea (1-0) lors du quart de finale aller de la Ligue des champions, Parisiennes et Lyonnaises jouent le match retour, jeudi 30 mars. Invaincu en championnat, le PSG semble beaucoup moins serein en Europe et devra se faire violence pour décrocher, en Allemagne (18h45), une quatrième participation consécutive aux demi-finales. Octuples lauréates de la compétition, les Fenottes auront l'obligation de réaliser un exploit en terres anglaises (21h), où leur statut d'ogre européen sera remis en question. L'heure n'est donc pas forcément à l'optimisme. Focus en trois points, sur les fragilités des deux équipes françaises. 

Parce qu'il y a des absentes de marque

Si le PSG et l'OL bénéficient de moyens financiers leur permettant d'avoir de larges effectifs, à hauteur de leurs ambitions, certaines joueuses manqueront à l'appel, jeudi. Côté Paris Saint-Germain, Elisa De Almeida est suspendue à la suite de son carton rouge du match aller, tandis que Jackie Groenen s'est blessée en championnat et n'est pas disponible pour cette seconde manche. Absente depuis plusieurs semaines, la recrue estivale Amanda Ilestedt ratera une nouvelle échéance d'envergure pour son club. Pour les Fenottes, l'internationale Griedge Mbock et Catarina Macario ne seront pas en capacité de défendre leurs couleurs à Stamford Bridge. A noter tout de même, le retour d'Ada Hegerberg pour Lyon, la Norvégienne est revenue d'une longue absence (depuis le 2 septembre) sur les terrains à l'occasion de la dernière journée de championnat.

Parce que les Parisiennes manquent d'efficacité 

Dominatrices lors du match aller, les Parisiennes n'ont pourtant pas réussi à faire trembler les filets allemands. Un manque criant d'efficacité, qui se traduit par un bilan de deux petits buts seulement, lors de leurs trois dernières sorties (Thonon Evian, Wolfsburg et Montpellier). Et si les absences ne devraient pas aider le club de la capitale au niveau du secteur offensif (notamment celle de longue durée de Marie-Antoinette Katoto), c'est Kadidiatou Diani qui cristallise une grande partie de l'attention. Sans doute déstabilisée par l'affaire Kheira Hamraoui, dans laquelle son compagnon et conseiller est mêlé, la star parisienne marque le pas. Dimanche dernier, elle a d'abord raté un pénalty puis, brassard de capitaine autour du bras, elle est sortie de ses gonds, terminant le match avec un carton rouge après une altercation avec la gardienne montpelliéraine.

Parce que Chelsea ne perd pas à domicile depuis un an

A l'exception d'une très lourde défaite face à Arsenal en phase de groupes (1-5 au Parc OL), l'Olympique lyonnais a réalisé une campagne de Ligue des champions relativement correcte jusqu'ici. La véritable ombre au tableau est pourtant la plus importante, avec cette deuxième défaite à domicile contre Chelsea, qui pourrait lui coûter cher. En perdant (1-0), les Fenottes se sont condamnées à gagner à Stamford Bridge au match retour. Un défi qui n'a rien d'évident, tant les londoniennes règnent à domicile. C'est bien simple, depuis une défaite face à Manchester City en championnat, le 3 mars 2022, les Blues ont gagné leurs 19 matchs disputés, poussées en prolongation à une seul reprise, toujours par Manchester City. Le PSG l'a appris à ses dépens, battu (3-0) en décembre dernier.

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