Ligue des Champions - Pas de demies pour les Parisiennes, Chelsea jouera Lyon
Deux buts de retard. Deux buts à remonter face au demi-finaliste de la saison passée. Et pourtant, le PSG y croyait avant ce quart de finale retour. "On a un grand match à faire", disait Olivier Echouafni, l'entraîneur parisien. "On n'est pas en-dessous de cette équipe. Il faut élever notre niveau." Pour retrouver les Lyonnaises, comme lors de la finale 2016-2017 ou le quart de finale 2014-2015, l'équipe parisienne devait remonter ces deux buts à domicile. Pas insurmontable.
D'ailleurs, les joueuses de la Capitale l'ont prouvé, avec une ouverture du score de Diani à la 47e minute, puis un deuxième but complètement casquette concédé par la gardienne des Blues Berger, qui mettait elle-même le ballon dans ses propres filets après l'avoir capté sur un corner (56e). A ce moment-là, les voyants étaient presque repassés au vert. Mais en fin de match, dans le début du temps additionnel, les Parisiennes ont connu un relâchement coupable. Un centre rentrant, des joueuses qui se regardent et Kirby qui jaillit pour envoyer d'une reprise le ballon au fond des filets (90e+1), et c'en était fini des espoirs du PSG.
"Je suis tellement déçu pour mon équipe", a réagi Olivier Echouafni, l'entraîneur parisien. "Autant d'efforts complètement anéantis sur une faute d'inattention... C'est l'exigence du très haut niveau. Je suis déçu pour elles car elles ont tout donné. Il nous a manqué un peu d'expérience sur cette fin de seconde période. Chelsea sur l'ensemble des deux matches, c'est trois occasions, trois tirs cadrés, trois buts. Nous avons pas eu ce réalisme, notamment là-bas.
Absentes de la compétition la saison passée, battues par les Lyonnaises en finale en 2016-2017 (7 tirs au but à 6), par ces mêmes Lyonnaises en demi-finales (8-0 sur les deux matches) la saison d'avant qu'elles avaient éliminées dès les 8e de finale en 2014-2015, les Parisiennes n'auront pas une nouvelle chance de croiser le fer de l'OL sur la scène européenne.
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