Ligue des champions : "Nous sommes convaincus que nous allons renverser la situation", promet Luis Enrique avant Barça-PSG

En conférence de presse d'avant match, lundi, l'entraîneur espagnol du PSG s'est montré sûr de lui, alors que son équipe partira avec un retard d'un but en quarts de finale retour de C1, mardi à Barcelone.
Article rédigé par Andréa La Perna - envoyé spécial à Barcelone
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Luis Enrique en conférence de presse avant le quart de finale retour de Ligue des champions de son PSG à Barcelone, le 15 avril 2024. (JOSE BRETON / AFP)

Fidèle à lui-même, Luis Enrique a répété ses gammes, lundi 15 avril, à la veille du quart de finale retour de Ligue des champions entre son Paris Saint-Germain et le FC Barcelone. Parfois sec, d'autres fois sarcastique, il a fait de cette veille de grand rendez-vous une conférence de presse comme les autres. Il a réussi à ne pas donner l'impression que son équipe était au bord du gouffre, ni même écrasée par cette pression irrationnelle qui la poursuivait depuis de longues années.

"Le PSG n'a jamais été capable de renverser une telle situation, mais demain c'est le jour [pour le faire] (...) Nous sommes convaincus que l'on va renverser la situation", a-t-il osé devant une salle comble, pas inhibé par la marée de photographes qui se sont jetés sur lui avant même qu'il ne prononce le moindre mot. Quand de telles phrases sont prononcées par l'architecte de la remontada de 2017, qui avait vu son équipe se relever d'un 4-0 à l'aller, les analyser uniquement comme de l'arrogance serait réducteur.

"On va faire comme d'habitude"

Contrairement au Barça, qui a dû jouer un match de Liga entre l'aller et le retour (remporté 1-0 contre Cadix samedi avec une équipe très remaniée), Luis Enrique a eu le temps pour tirer les leçons de la défaite au Parc (2-3). "Les deux jours après la défaite ont été difficiles. Il a fallu retrouver un bon état physique et mental. Mais c'est la vie du sportif de tomber et de se relever. Il ne faut pas exagérer cette défaite, il faut l'accepter", a-t-il développé, rappelant que ce revers était intervenu après une série de 27 matchs sans défaite.

Relancé à plusieurs reprises sur la stratégie qu'adopteront ses joueurs, Luis Enrique n'a évidemment pas dévoilé son plan d'attaque. Il ne fallait pas non plus s'attendre à ce qu'Achraf Hakimi se livre à de grandes révélations. En revanche, l'entraîneur parisien a prévenu qu'il s'attendait à ce que le match ressemble beaucoup à l'aller. "On va faire comme d'habitude : presser et créer des supériorités quand on aura le ballon. Je pense que les deux équipes vont marquer", a-t-il même prédit.

A l'entraînement, les joueurs sont arrivés sur la pelouse du stade olympique Lluis-Companys avec les mêmes rires et chambrages observés la veille de la victoire chez la Real Sociedad au tour précédent. A l'exception de Presnel Kimpembe, toujours convalescent, le groupe est au complet. Bradley Barcola est "apte à jouer".

Plus étonnant, malgré la possibilité d'assister au dernier match de Ligue des champions avec le PSG de Kylian Mbappé, l'avenir de la star parisienne n'a pas accaparé toute l'attention médiatique. Avec un peu de méthode Coué, Paris n'a pas besoin d'aller chercher très loin pour trouver des raisons de croire à sa qualification pour les demi-finales.

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