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Ligue des champions : "Leipzig, ce sera un match décisif" estime Tuchel

A l'heure d'affronter le RB Leipzig sur sa pelouse et avant de le recevoir au Parc des Princes dans trois semaines, le PSG est sous pression après sa défaite inaugurale contre Manchester United et malgré sa victoire à Istanbul. Surtout, Paris s'avance très diminué en Allemagne. Pas de quoi inquiéter Thomas Tuchel et Thilo Kehrer. En apparence.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Semaine difficile pour le PSG de Thomas Tuchel (GUIDO KIRCHNER / DPA)

"Les deux premières journées de ce groupe ont montré que notre affrontement contre Leipzig peut être décisif. Ça ressemble à un huitième de finale. Si on gagne cette double confrontation ...". Au moment de ce déplacement à Leipzig, Thomas Tuchel n'a pas fait de mystère en conférence de presse : l'entraîneur du Paris Saint-Germain sait que son équipe s'avance vers une double opposition capitale en trois semaines. Le tout contre un adversaire dont il se méfie, tout comme Thilo Kehrer, le défenseur allemand du PSG : "Ils jouent avec beaucoup d’énergie. Ils ont un style pas facile à jouer avec un pressing très haut, très agressif. Il faut faire attention dès qu’ils gagnent le ballon, ils vont vite vers le but".

Tous ensemble, ils veulent le faire

Battus d'entrée par Manchester United au Parc des Princes (1-2), les Parisiens n'ont déjà plus le droit à l'erreur dans ce groupe H. Or, pour ce déplacement sur la pelouse de Leipzig, qu'ils avaient affrontés en demi-finale de la dernière édition (victoire 3 à 0), les Parisiens se présentent sans Neymar, Mbappé, Verratti, Draxler, Icardi et Bernat. Une hécatombe effrayante, relativisée par l'entraîneur du PSG : "Nous ne sommes pas contents de cette situation, mais nous ne sommes pas tristes non plus. Quand on prépare un match comme ça, on ne peut pas penser comme ça. On va essayer de faire un match sans eux, comme une équipe. De faire plus d’efforts comme une équipe. On doit grandir maintenant ensemble. Tout le monde veut jouer. On va trouver onze titulaires. C’est à nous de montrer que nous sommes capables de combattre ensemble".

Un discours rassembleur qui a visiblement trouvé écho dans le vestiaire. En témoigne la sortie de Thilo Kehrer, quelques minutes plus tôt : "On est un groupe fort, avec des joueurs de qualité. (...) Il y a beaucoup de matches, c’est pareil pour tout le monde, pas que pour nous. C’est dommage que les blessures soient là, malheureusement c’est comme ça dans le sport. On sait que c’est aussi à cause de la répétition des matches, mais ce n’est pas que ça. C’est à nous de gérer comme une équipe, de rester tous ensemble, d’utiliser tous les joueurs en forme. On se concentre sur le positif. C’est ça l’important".

Di Maria a la clé

Près de trois mois après sa victoire contre ce même RB Leipzig en demi-finale de Ligue des champions, lors d'un match maîtrisé et abouti, le PSG s'avance donc avec bien plus d'incertitudes et un tout autre visage. "Ce sera un match totalement différent. Si vous comparez les 11 titulaires demain, comment peut-on attendre un match semblable ? En demi-finale, on avait été très forts. On avait contrôlé le match. Je pense que Leipzig va défendre plus haut sur le terrain. Ils sont chez eux, ce n’est pas le même contexte qu’en demi finale. J’attends qu’ils jouent plus librement", a anticipé Thomas Tuchel.

Pour contrer les Allemands, les Parisiens pourront toutefois compter sur un de leurs quatre fantastiques : Angel Di Maria. "Je le sens bien, il est très professionnel. Il donne toujours 100%. Je le sens bien", a positivé Kehrer à son sujet, avant que Tuchel ne nuance : "C'est toujours un joueur clé mais il manque de rythme, on ne peut pas trop attendre de lui parce qu’il était suspendu plusieurs matchs. Il a besoin de rythme. Je ne veux pas mettre toute la pression sur ses épaules". Habitué à briller lors des grands rendez-vous du PSG, Di Maria aura en tout cas la lourde tâche de porter l'attaque parisienne.

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