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Huis clos, feu d'artifice et célébration à distance : l'incroyable qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions

Les Parisiens se sont défaits de Dortmund (2-0 au Parc des Princes, 1-2 à l'aller).

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'attaquant du PSG Angel Di Maria (à droite) debout sur la rambarde du Parc des Princes, fête la qualification de son club en quarts de finale de la Ligue des champions (victoire en 8e contre Dortmund 2-0, 1-2) avec le public, massé à l'extérieur du stade en raison de l'épidémie de coronavirus. (FRANCK FIFE / AFP)

C'est la première fois depuis quatre ans que le PSG se hisse en quarts de finale. Le club de la capitale a éliminé le Borussia Dortmund 2-0 dans un Parc des Princes à huis clos, mercredi 11 mars. Ce choc a basculé sur un but de Neymar et un autre de Juan Bernat, qui a repris un centre de Pablo Sarabia, en fin de première période. Voilà ce qu'il faut retenir de cette rencontre qui restera dans les mémoires, mais pas forcément pour le contenu du jeu produit sur le terrain.

Un match maîtrisé, mais sans génie

Contrairement au match aller, le PSG avait un plan de jeu bien défini et des joueurs affûtés pour l'appliquer. Les choses se sont décantées dès la première période, avec un but de renard de Neymar, qui a placé une tête au second poteau. Le joueur brésilien, économe de ses efforts, n'a pas cherché à sauver son équipe tout seul contrairement au match aller, ce qui explique la prestation collective plus aboutie du PSG. La lumière est venue à la toute fin de la première période, quand un centre de Pablo Sarabia a été dévié par le défenseur Juan Bernat dans les filets adverses, concluant une première période solide de son équipe. Le second acte a paru durer bien plus longtemps pour les supporters parisiens, qui ont vu leur équipe gérer son avance sans vraiment chercher à l'aggraver. Quelques fulgurances et une bagarre plus tard qui vaudra un carton rouge au milieu défensif allemand Can, le PSG se hissait en quarts de finale pour la première fois depuis 2016.

Un soutien populaire hors du commun

Le match avait beau se dérouler à huis clos, ce sont les supporters parisiens qui ont fait le spectacle. Ils étaient 5 000 à se masser Porte d'Auteuil, un rassemblement autorisé par la préfecture - alors que théoriquement, au-dessus de 1 000 personnes, c'est interdit - avec la bénédiction de la ministre des Sports.

Feu d'artifice dès le début du match, des chants incessants, des fumigènes, et tout ça sans écran géant pour communier devant la partie. A l'issue de la rencontre, les joueurs parisiens se sont rués à l'extérieur du stade pour saluer leurs soutiens, qui eux aussi ont largement le niveau Ligue des champions. 

L'attaquant de Dortmund Haaland aux abonnés absents

Il avait fait très mal aux Parisiens au match aller. Trois semaines plus tard, c'est à peine s'il fait frisonner les supporters parisiens sur un centre en retrait qu'il ne parvient pas à reprendre. Le géant de l'attaque des Schwartzgelben Erling Haaland a été parfaitement muselée par la charnière Marquinhos-Kimpembe, le second retrouvant son niveau stratosphérique du 14 février 2017, le match aller contre Barcelone (avant la fameuse remontada). Le capitaine brésilien du PSG a salué l'état d'esprit retrouvé de ses troupes au micro de RMC à l'issue de la rencontre : "Quand on est au pied du mur, on a des personnalités pour surmonter ça. On va bien profiter de la qualification. Il faut garder cet esprit, cette personnalité pour la suite."

Les Parisiens l'ont chambré au coup de sifflet final en reprenant à l'unisson sa pose "zen" sur un de ses buts de l'aller. Signe qu'ils ne l'avaient pas digéré.

Reste maintenant à se hisser en demi-finales, niveau inatteignable depuis 1995. "Aujourd'hui, ce n'est que le début, se félicite le défenseur Thilo Kehrer sur RMC. Je ne sais pas si c'est notre meilleur match, on profite de ce moment. On est heureux de nous qualifier."

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