Ligue des champions : le LOSC écarte le Fenerbahçe de José Mourinho en prolongation et se qualifie pour les barrages

Vainqueurs 2-1 à l'aller, les Lillois ont conservé leur avance au retour, sur la pelouse stambouliote de Fenerbahçe, mardi.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Jonathan David célèbre son but lors du match nul (1-1 a.p.) contre le Fenerbahçe lors du troisième tour de qualification de Ligue des champions le 13 août 2024. (OZAN KOSE / AFP)

Encore une marche à franchir. Pour se qualifier pour la prochaine Ligue des champions, le LOSC (4e de Ligue 1 la saison dernière) savait que la route serait longue. Bonne nouvelle : les Dogues ont déjà parcouru la moitié du chemin en éliminant Fenerbahçe, mardi 13 août, au troisième tour préliminaire de la compétition.

Après leur succès à l'aller (2-1), les Lillois ont dû patienter jusqu’à la prolongation pour obtenir un match nul (1-1) face au deuxième du dernier championnat turc, synonyme de qualification. Pour disputer la reine des compétitions européennes, le LOSC devra s'imposer lors d'un barrage aller-retour face au vainqueur du match entre le Slavia Prague et l'Union Saint-Gilloise. Le match aller aura lieu le 20 ou le 21 août à Lille, avant le retour la semaine suivante, à l'extérieur.

Un scénario dantesque

Une semaine après avoir délocalisé sa réception du Fenerbahçe à Valenciennes, son stade Pierre-Mauroy étant réquisitionné pour les JO, le LOSC a dû affronter la chaleur du stade Sükrü Saraçoglu, où 47 000 Turcs ont fait pression sur les Dogues. Mais ces derniers sont venus en patron sur la pelouse stambouliote, et ont maîtrisé les débats quasiment toute la soirée, avant que le destin ne choisisse de jouer à pile ou face.

Car, après avoir été sauvés par leur poteau sur une volée de Bright Osayi-Samuel (82e), les Nordistes ont concédé l'ouverture du score sur un contre-son-camp de Bafodé Diakité, bien malheureux à la tombée d'une longue touche adverse (0-1, 90+1e). Un but gag, synonyme de prolongation. Sauvé à de multiples reprises par Lucas Chevalier, à nouveau impérial dans ses cages, le LOSC se dirigeait alors vers l'inconnu, la tête basse et les jambes lourdes.

Mais la pression était bien sur les épaules des locaux, privés de ballon devant leur public, et qui n'ont plus disputé la Ligue des champions depuis quinze ans. Une disette à laquelle José Mourinho, nommé entraîneur cet été, devait mettre fin. Le "Special One" y a sans doute cru durant la prolongation, alors que les Lillois accusaient le coup physiquement, et se voyaient réduits à dix après l'expulsion d'Aïssa Mandi (109e).

Alors qu'il semblait s'acharner sur Lille, le sort a une nouvelle fois tourné en offrant un pénalty plutôt généreux aux Lillois, sur une frappe de Jonathan David, contrée par la main de Jayden Oosterwolde, en déséquilibre. Le buteur canadien du LOSC n'a pas tremblé pour transformer l'offrande (1-1, 118e) et ainsi envoyer les siens en barrage de Ligue des champions. Non sans une dernière frayeur, puisque Cenk Tosun a placé une tête sur la barre dans les dernières secondes. Mais l'essentiel est assuré pour le LOSC.

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