Ligue des champions : l'Atlético Madrid n'a pas forcé pour disposer de Leicester
Le match : la maîtrise espagnole
Entre l'Atlético Madrid, l'un des favoris au titre et dans une forme olympique (5 victoires sur leurs 7 derniers matches), et Leicester, néophyte et petit poucet de la compétition, bref, sur le papier, tout semble les opposer. Et d'ailleurs, les premières minutes confirmaient la différence de niveau entre les deux formations. Les Colchoneros prenaient immédiatement la poudre d'escampette pour acculer dans leur camps les champions d'Angleterre. Koke (6e) allumait la première mèche et surtout le poteau de Schmeichel sur une sacré mine de 25m. Quelques instants plus tard, Carrasco, esseulé au second poteau, reprenait de volée mais dévissait son tir (9e). Les Foxes accusaient clairement le coup mais tentaient de résister. En vain. Sur une action litigieuse (voir par ailleurs) mais rondement menée par Antoine Griezmann, le Français bénéficiait d'un pénalty (26e). Et dans cette situation, pour se faire justice, la star madrilène ne se faisait pas prier pour tromper le portier adverse (1-0, 26e). Si Koke aurait bien bu doubler la mise (36e) sur une nouvelle frappe en dehors de la surface, les hommes de Diego Simeone rentraient au vestaire avec la plus petite des marges, et il n'y avait aucune contestation possible tant Oblak n'a rien eu à faire...
Après la pause, le portier des Colchoneros n'a pas vraiment eu plus de boulot qu'auparavant. Forts de leur avantage, les coéquipiers de Fernando Torres, qui a glissé au moment de frapper alors qu'il faisait face à Schmeichel (63e), ont tout simplement maîtrisé les débats. Comme un grand d'Europe clairement sûr de ses forces. La vraie décision se jouera au King Power Stadium, mardi prochain.
Le fait du match : pénalty ou pas pénalty ?
Clairement le tournant du match. Et bien que la domination madrilène était incontestable, on ne sait pas comment le match aurait tourné si l'arbitre, Mr Eriksson, n'avait pas accordé de pénalty à Antoine Griezmann (26e). Car même avec les ralentis, il est difficile de clairement se prononcer. En effet, sous certains angles, on a vraiment l'impression que la faute de Marc Albrighton est en-dehors de la surface de réparation. Dans d'autres, on pourrait croire que le coup de pied de réparation n'est pas scandaleux. Bref, quoiqu'il en soit, cette décision a tout changé. En menant au score, l'Atlético a ensuite géré son sujet. Sans prendre beaucoup de risque en seconde période, certes, mais cela suffit pour appréhender le match retour avec sérénité et une victoire dans la besace.
Le chiffre du match : 28 sur 34
Imprenable. Ou presque. Sur ses 34 derniers matches européens à Vicente Calderon, l'Atlético Madrid en a remporté 28 ! Autant dire que la tâche, déjà difficile avant la rencontre pour Leicester, était quasi-impossible...
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