Ligue des champions : l'Atlético de Madrid renverse l'Inter aux tirs au but et file en quarts, Dortmund passe aussi

L'Atlético de Madrid, obligé de gagner face à l'Inter, a dû attendre la séance de tirs au but pour se qualifier et rejoindre Dortmund, vainqueur du PSV Eindhoven, en quarts de finale de Ligue des champions.
Article rédigé par Anna Carreau, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Antoine Griezmann buteur avec l'Atlético de Madrid face à l'Inter, en Ligue des champions, le 13 mars 2024 (BAGU BLANCO/SIPA)

Dans une soirée forte en suspense, l'Atlético de Madrid et Dortmund se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi 13 mars. Obligés de s'imposer après une défaite 1-0 au match aller face à l'Inter, les hommes de Diego Simeone se sont laissé une chance en s'imposant 2-1 dans le temps réglementaire, avant de conclure aux tirs au but (3-2). Le BVB a lui aussi assuré contre le PSV, avec une sobre victoire 2-0, après un match nul 1-1 à l’aller aux Pays-Bas.

Sans concurrence en championnat, l’Inter s’était armé d’un bloc défensif solide, dans l’espoir de contenir la fougue des Colchoneros et de leur public transcendé. Mais Federico Dimarco est venu doucher les espoirs de l’Atléti en concluant un contre intériste remarquable, trouvé en retrait par Nicolo Barella (0-1, 33e). Antoine Griezmann lui a répondu immédiatement sur une frappe en pivot, bien servi par son capitaine Koke et aidé par la bourde de Benjamin Pavard (1-1, 35e). Koke a décidé de remettre une couche en toute fin de match pour offrir une passe copiée-collée avec cette fois-ci Memphis Depay pour aller chercher la prolongation (2-1, 87e). Des efforts récompensés par une séance de tirs au but maîtrisée par les hommes du Cholo, moins par ceux de Simone Inzaghi (3-2 aux t.a.b.).

Le retour payant de Griezmann

De retour après sa blessure à la cheville contractée au match aller, Antoine Griezmann a su guider les siens pendant 106 minutes, avant de laisser sa place au début de la prolongation. Le temps pour lui de marquer son sixième but en Ligue des champions, qui le place à égalité avec Erling Haaland, Harry Kane et Kylian Mbappé en haut du classement des meilleurs réalisateurs de la C1.

Le Français n'a pourtant fait son retour à l'entraînement collectif que lundi, mais il a été capital pour l'attaque madrilène, délivrant trois passes clés et deux tirs cadrés. Il a même failli afficher son nom au tableau d’affichage une seconde fois (42e et 53e), ou se muer en passeur décisif pour un Rodrigo Riquelme qui n’a pas cadré sa frappe au bout du temps additionnel (90e+3).

Face à lui se dressait Yann Sommer, auteur de sept arrêts mercredi soir. Le Suisse a commencé son show face à Samuel Lino (5e), avant de continuer devant Alvaro Morata (28e), puis face au chouchou de Didier Deschamps (38e, 53e). Pas en reste, son homologue côté colchonero a lui signé quatre arrêts, dont une double parade sublime face à Marcus Thuram sur le premier contre éclair de l’Inter (13e). Mais la vraie heure de gloire de Jan Oblak était bien plus tard, lorsqu’il a stoppé les tirs au but d’Alexis Sanchez puis de Davy Klaassen, pour offrir la chance à Angel Correa de marquer le pénalty de la gagne. 

Dortmund guidé en quarts par Sancho

Lancé par un Jadon Sancho bouillant, le Borussia Dortmund a moins tremblé que les hommes de Diego Simeone face au PSV. En tout cas en première période. L’international anglais s’était chargé d’ouvrir le score sur un tir fouetté rasant le premier poteau depuis l’entrée de la surface (1-0, 3e), avant de collectionner les occasions aux côtés de Donyell Malen. En face, un autre ailier a sonné la révolte : Johan Bakayoko. Le jeune Belge a obligé le gardien du BVB Gregor Kobel à faire des miracles (31e, 55e, 71e), avant que Marco Reus ne double la mise pour les siens, seul face à Walter Benitez après une glissade d’Isaac Babadi (2-0, 90e+5).

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