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Ligue des champions - Julien Stéphan : "On arrive en outsider" à Séville, sans Camavinga ni Nzonzi

Présent en conférence de presse à la veille du match entre le FC Séville et le Stade Rennais en Ligue des champions, Julien Stéphan est revenu sur la dernière venue du club breton en Andalousie, lors de l'épopée d'Europa League de 2018-2019. L'entraîneur rennais a également évoqué les absences de Steven Nzonzi et Eduardo Camavinga, tout en se positionnant en outsider avant d'affronter les Sévillans mercredi à 21h.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Julien Stéphan, l'entraîneur du Stade Rennais, lors de sa conférence d'avant-match. (JOEL LE GALL / MAXPPP)

Evoquer Séville devant un supporter rennais, c'est lui remémorer un soir de 16e de finale d'Europa League victorieux contre le Betis, en février 2019. Une soirée européenne comme le club breton n'en avait jamais connue, et qui l'a fait basculer dans une autre dimension. Alors forcément, vingt mois après, à l'heure de revenir en Andalousie, le souvenir de cette soirée demeure, même si Julien Stéphan l'a bien relativisé en conférence de presse de veille de match : "Séville c’est un bon souvenir pour nous, mais c’était un autre club. C’était surtout un super souvenir avec nos supporters qui nous manquent beaucoup en ce moment. On avait vécu un moment exceptionnel. (...) C'est très difficile de comparer : ce sont deux compétitions différentes, deux clubs différents, l’effectif a aussi beaucoup changé". L'entraîneur breton a toutefois pris le temps de mesurer le chemin parcouru depuis cette soirée : "Entre-temps on a gagné un titre, on a obtenu le meilleur classement de l’histoire du club. Mais ça ne fait pas de nous un club différent de celui d’il y a 20 mois. On ne se transforme pas non plus en 20 mois. On arrive en outsider demain. Ça doit galvaniser tout le monde."

Rennes sans Nzonzi ni Camavinga

Après avoir évoqué ses souvenirs heureux, Julien Stéphan est vite revenu aux inquiétudes du présent, notamment les absences de deux joueurs majeurs au milieu de terrain : Steven Nzonzi et Eduardo Camavinga. "Steven Nzonzi a été suspendu par l’UEFA. On a eu connaissance de cette décision en début d’après-midi juste avant de décoller. A l’issue du match contre Krasnodar, il y avait un contrôle antidopage. Il a eu un geste d’humeur en shootant dans une bouteille. C’est pénalisant et très regrettable. Mais on devra s’adapter, ça change forcément des choses. On a d’autres joueurs qui seront prêts. Je vais réfléchir dans la soirée, dans la nuit pour prendre la meilleure option possible". Quant à Eduardo Camavinga, il n'est pas remis d'un choc reçu vendredi contre Angers : "Les séquelles étaient encore trop importantes pour ce match-là", a justifié Stéphan.

Apparu souriant devant les caméras, l'entraîneur rennais a abattu une carte classique devant la presse : celle de l'outsider. "On savait en débutant cette compétition qu’on serait outsider de quasiment toutes les rencontres, a fortiori quand on vient à Séville et toute son expérience européenne. Les matches se gagnent sur le terrain pendant 95 minutes. Il faudra faire une énorme performance pour ramener des points en Bretagne", a-t-il d'abord avancé, avant de dépeindre le FC Séville, adversaire de mercredi : "C’est une équipe très forte, très expérimentée, habituée à jouer les compétitions européennes, avec des joueurs majeurs à chaque poste. Ça n’a pas tourné pour eux sur les deniers matches mais ils se sont créé des occasions, ont eu aussi des faits de jeu défavorables. On s’attend à un match compliqué évidemment". Ce qu'a confirmé son attaquant, Serhou Guirassy : "Dans nos têtes il faut être prêt à courir parce que ça risque d’être le cas. On ne va pas leur donner la balle facilement, mais il faut être prêt à courir". En tout cas, les Rennais donneront tout : "On s’est fait la promesse de jouer de la première à la dernière seconde avec une intensité maximum pour ne pas avoir de regret", a promis Stéphan. 

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