Les quatre espoirs du PSG pour le match retour contre le FC Barcelone
Le retour des absents
Imaginez le FC Barcelone privé de Messi, Iniesta, Busquets, Mascherano, et qui perd Pique au bout de dix-neuf minutes de jeu. C'est bien ce que le PSG a vécu lors de ce match aller. Entre les suspensions de Verratti et d'Ibrahimovic, la blessure de Thiago Motta, celle de David Luiz qui a débuté sur le banc et la blessure après seulement 19 minutes de Thiago Silva, le club parisien a dû évoluer contre un grand prétendant au titre sans de nombreux cadres. Pour le match retour, avant même de connaître la gravité de la blessure du capitaine brésilien, il est déjà certain que Verratti, Ibrahimovic et Thiago Motta seront présents en Catalogne, tout comme David Luiz. Entré en jeu à la place de son compatriote, le N.32 a prouvé que sa cuisse tenait. C'était trop court pour lui permettre de se hisser à la hauteur de l'événement. Son manque de rythme, aperçu notamment lors des deux petits ponts concédés sur les deux buts de Luis Suarez, sera bien moindre dans une semaine. Avec ces renforts, et deux buts à remonter, le visage du club parisien sera tout autre. Si Thiago Silva est remis, cela sera un atout de plus.
Une tactique qui peut payer
Pendant les quarante-cinq premières minutes, le PSG a joué bas. Très bas. Trop bas. Il a donc laissé le ballon aux Catalans (comme tout le monde), pour ne le conserver qu'à 34%, mais s'est surtout privé de possibilités offensives. Cinquante mètres à remonter, cela n'aide pas lorsqu'on a peu le ballon. Malgré cela, avec plus de justesse techniques, des contres, menés notamment par Lavezzi, Pastore ou Cavani auraient pu mériter un autre sort. En revanche, après la pause, les hommes de Laurent Blanc sont montés d'un voire de deux crans, et ont pressé. Du coup, ils se sont montrés plus dangereux, ont récupéré des ballons beaucoup plus hauts sur le terrain en gênant les relances catalanes. Les frappes de Pastore (49e), Rabiot (51e), ou cette magnifique volée de Cavani sortie par Ter-Stegen (69e) sont autant de signes positifs pour le match retour. Au Camp Nou, les Parisiens n'auront pas le choix: ils devront attaquer et prendre des risques. Cela aura le mérite de ne pas perdre une mi-temps avant de jouer.
Des joueurs en verve
Marquinhos avait déjà été très décisif lors du match aller contre Chelsea en 8e de finale. Ce soir, il a encore prouvé qu'il peut parfaitement suppléer l'un de ses deux compatriotes dans l'axe, à seulement 21 ans. Javier Pastore a été particulièrement entreprenant, l'un des rares offensivement à tirer son épingle du jeu. Rapide, technique, il a parfois fait la différence, mais s'est trouvé trop souvent bien seul. Deux regrets néanmoins: sa reprise ratée sur un centre de Matuidi (8e), où sa frappe tendue repoussée des deux poings par le portier barcelonais (51e). Reste qu'il a posé bien des soucis aux Barcelonais. Blaise Matuidi, encore une fois, a été le poumon dans le coeur du jeu, étant encore actif d'un côté à l'autre du terrain.
Barcelone vainqueur pas si intraitable
Le FC Barcelone a mis fin à une série impressionnante de 33 matches sans défaite des Parisiens au Parc des Princes sur la scène européenne. Le FC Barcelone rentre en Espagne avec deux buts d'avance. Une marge énorme. Luis Suarez a réalisé un doublé, Neymar a ouvert le score, et les Catalans ont contrôlé le ballon à plus de 60%. Mais hormis les deux exploits de l'Urguayen, l'équipe de Luis Enrique n'a pas outrageusement dominé le PSG. Elle a accéléré lorsqu'elle a voulu, mais n'a pas fait le siège du but adverse, et Salvatore Sirigu n'a pas été soumis à un tir de barrage. Malgré tous les absents parisiens, le milieu de terrain parisien n'a pas coulé. Les Barcelonais ont déjà connu victoire plus impressionnante.
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