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Le PSV persévère

Dominateur mais longtemps mené au score par l'AC Milan en match aller de barrage pour la Ligue des Champions, le PSV Eindhoven a su trouver les ressources pour égaliser au terme d'un match d'une grande intensité (1-1). Tout reste à faire entre ces deux grands d'Europe. Dans les autres rencontres du soir, le Zenit Saint-Petersbourg et les Tchèques de Plzen ont pris l'ascendant en dominant respectivement des Portugais de Paços de Ferreira (1-4) et les Slovènes de Maribor (3-1).
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
El Shaarawy (Milan AC) (MARCEL VAN HOORN / ANP)

Il y a une justice, même en football. Car si le Milan avait visiblement parfaitement préparé son coup pour réaliser un hold-up à Eindhoven, le PSV a su faire valoir ses droits. Le club néeerlandais, en dépit d'un palmarès prestigieux, ne bénéficie certes pas de l'aura de son adversaire italien, mais au moins a-t-il pour lui l'avantage de la condition physique. Car, avec un Philippe Mexes titulaire, les Lombards ont disputé au Philips Stadion leur premier véritable match officiel de la saison alors que les locaux en sont déjà à cinq rencontres au compteur (pour autant de victoire, 16 buts marqués et deux encaissés !) Cette différence de fraîcheur s'est faite largement ressentir, notamment en première période, que le PSV a bouclé avec 14 tirs tentés contre 3 pour les Milanais. Et pourtant, à l'issue des 45 premières minutes, c'est bien l'AC Milan qui menait au score... 

Abbiati a flanché

A la 15e minute, Stephan El Shaarawy, fâché avec le but depuis de longs mois, a mis fin à sa disette en ouvrant le score contre le cours complet du jeu. Dans la minute suivante, Mario Balotelli était tout proche de réaliser le crime parfait mais sa frappe lointaine était détournée sur sa barre par Zoet. Impérial durant tout le match, le gardien batave était imité par son homologue Abbiati qui repoussait bravement les déferlantes du PSV. Jusqu'à l'heure de jeu où le portier rossonero relâchait un tir de Bruma dans les pieds de Matavz qui ne se faisait pas prier pour égaliser (1-1, 60e). Si les Transalpins finissaient plus fort cette rencontre de haut vol, plus rien n'était marqué. Tant mieux pour le match retour, tant mieux pour le suspense. 

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