Le PSG retrouvera-t-il la lumière en Ligue des champions face à Arsenal ?
Paris retient son souffle et tire la langue ; ce n’est pas seulement la faute à un été qui campe sur la capitale. Le remplacement de Laurent Blanc par Unai Emery et le départ de Zlatan Ibrahimovic ont bien plus fragilisé le club que l’affaire Aurier. Après deux victoires en ouverture du championnat, le PSG a rentré la tête dans les épaules. Secouée à Monaco (défaite 3-1) et piégée par les Verts (1-1), des fêlures sont apparues dans la carapace parisienne. Depuis le début de l'ère qatari, Paris apparaît pour la première fois en difficulté à l'amorce de la Ligue des champions.
En cause le niveau de préparation hétérogène dans l’effectif, les absences de certains cadres et de grosses carences dans le jeu. Ce dernier point est le plus important et le plus difficile à corriger. Surtout il surprend alors que Paris avait fait du jeu léché sa marque de fabrique sous Blanc. Même si elle a fait ses preuves en Ligue Europa avec le FC Séville (trois trophées de suite en 2014, 2015 et 2016, ndlr), la méthode Emery a besoin du temps pour être assimilée. Le problème, c’est que le PSG n’en a plus beaucoup. Avec le coup d’envoi de la Ligue des champions, il faut être performant tout de suite.
Di Maria va avoir les clés du camion
Pour tirer son équipe vers le haut, le technicien espagnol compte beaucoup sur Angel Di Maria. Acheté 63 millions d’euros la saison dernière, l’Argentin doit désormais prendre en main le destin du club. Rentré jeudi de son périple sud-américain, il n'avait évidemment pas les jambes pour peser sur la dernière demi-heure face aux Stéphanois. Mais à présent que le rythme d'un match tous les trois jours débute, Paris espère bien le voir en pleine possession de ses moyens dès mardi face à Arsenal.
Vainqueur de la C1 avec le Real Madrid en 2014, Di Maria a fait du caviar sa grande spécialité. L’an passé, il avait délivré 23 passes décisives en 47 matches et inscrit 15 buts. Toujours dans l’ombre de Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani attend beaucoup de l’Argentin pour prendre enfin la relève du Suédois. A eux deux, ils peuvent faire taire les critiques dès mardi ou au contraire les amplifier. "Je suis convaincu qu'on va s'améliorer et mardi c'est la première opportunité de le montrer, a assuré Emery lors de la conférence de presse lundi. Et ce que je vois me plaît. Je pense que l'équipe va répondre présent." Répondre présent pour bien démarrer et s'éviter des questions qui fâchent.
Voir aussi : le reportage de Tout le sport, signé Alain vernon
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