La Juve force trois
Les Ecossais ont été cueillis en tout début de match après une grosse erreur défensive exploitée habilement par Alessandro Matri. Le pire cauchemar du coach Neil Lennon, et de tout entraîneur affrontant une équipe italienne en outsider, s'est en effetr produit dès la troisième minute. Sur la première offensive des Turinois, Matri a profité d'une bévue du défenseur Ambrose sur une balle longue pour filer seul et tromper le gardien Forster d'une pichenette.
Ensuite, le Celtic a couru après ce but, a longtemps tenu le choc face à l'excellente organisation italienne, et s'est même mis en évidence. Car contrairement à ce qu'indique le score, les champions d'Italie ont beaucoup souffert pendant plus d'une heure. Recroquevillés dans leur camp, ils ont dû s'employer pour résister à la forte pression physique imposée par les joueurs écossais. Ceux-ci ont eu quelques occasions, dont un joli retourné de Commons, son attaquant le plus actif, mais a manqué de précision dans la finition. Mais à part sur un tir du même Commons à la 10e minute, Buffon n'a pas eu d'arrêts très difficiles à effectuer.
La domination de Glasgow est devenue moins nette en seconde période, même si Ambrose, en position idéale, aurait dû égaliser de la tête à la 63e minute.A ce moment-là, la Juventus avait déjà commencé à mener des incursions de plus en plus incisives dans le camp des vert et blanc. Et à force de buter et de s'épuiser sans conclure, le Celtic a commencé à subir. Et la pression turinoise a fini par faire son oeuvre dans le dernier quart d'heure où les Écossais perdaient leur lucidité. La Juve a fait sauter le verrou de Glasgow d'abord par Claudio Marchisio, héritant d'une balle en profondeur et fusillant Forster d'un tir imparable après un crochet, puis par Marko Vicinic, profitant du découragement et de l'épuisement du Celtic pour corser l'addition et se mettre en excellente posture pour la qualification.
Déclarations
Neil Lennon (entraîneur du Celtic): "Le score est flatteur pour la Juventus. Pendant plus de 70 minutes nous avons été de loin la meilleure équipe sur le terrain. Mais on ne peut pas se laisser marquer des buts aussi facilement. Nous avons déconnecté défensivement sur les deuxième et troisième buts. (Sur les coups de pied arrêtés dans la surface italienne) A chaque fois qu'un de mes joueurs essayait de bouger, il était victime d'une faute. L'arbitre aurait dû siffler penalty au moins en deux occasions. Nous avons besoin d'un miracle, mais c'est la dure réalité du football. Certains de nos jeunes joueurs ont beaucoup appris ce soir."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.