Griezmann, l’atout maître de l’Atlético Madrid
On le répète souvent mais les grands joueurs font toujours la différence dans les grands matches. Une lapalissade qu’on ressort à foison au sujet de Zlatan Ibrahimovic dès que le PSG aborde un tournant en Ligue des champions. La question ne se pose déjà plus pour Antoine Griezmann. Par sa qualité technique et sa redoutable efficacité, il est de la trempe des grands. Cette saison, plus que les autres, il porte l’Atlético Madrid et ne déçoit jamais. Auteur d’un tiers des buts de son équipe en Liga (21 buts sur 60, NDLR), la Griezmann-dépendance s’étend désormais jusqu’en C1. Mardi, il a inscrit son 9e but en Ligue des champions, le 7e en 12 matches cette saison ce qui en fait le meilleur buteur du club dans cette compétition devant Diego Costa. Le Français est précieux comme un diamant. La pierre étincelante du système de Diego Simeone.
31 buts cette saison
Sa première mi-temps a été toute en sacrifice. Griezmann a souffert avec les Colchoneros. Peu de ballons, beaucoup de courses dans le vide et des duels perdus face à des Bavarois revanchards. « On s’est fait manger en première mi-temps dans les duels, a reconnu l’international français au micro de Canal +. Simeone a changé le dispositif à la pause et c’était mieux. » Bien mieux au point de retrouver un peu de possession du ballon et surtout une bien meilleure utilisation. Menés 1-0, les Madrilènes n’avaient pas trop le choix. Il a suffi de quelques contres pour faire basculer le match tout à l’avantage des Munichois. Le premier va faire mouche. Une-deux avec Torres pour un face-à-face avec Neuer.
Un but de sang froid
54e minute, l’instant crucial du match. Le portier allemand s’avance mais le Français ouvre parfaitement son pied. Le ballon légèrement soulevé passe au-dessus de la jambe de Neuer et finit au fond des filets. C’est le but de la qualification. Quel sang froid ! De l’autre côté Oblak fera le reste pour repousser les tentatives allemandes même si Lewandowski redonne l’avantage au Bayern. Sorti en fin de match, Griezmann a vécu la fin du match dans un grand stress sur le banc. « Je suis passé par tous les sentiments, avoue-t-il. Je suis content de marquer ce but décisif. Je savais qu’on aurait des occasions. » Serein, le Madrilène va jouer sa deuxième finale de C1. Pas de quoi perturber le bonhomme qui veut continuer à « garder les pieds sur terre ». Avant de soulever la coupe ?
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