City-Barcelone, Arsenal-Bayern, 2 chocs
C'est sans doute deux des plus impressionnantes attaques d'Europe qui vont s'affronter. 47 buts pour City, 44 pour Barcelone en championnat. En ayant mis six buts samedi au leader de Premier League, Arsenal, après avoir battu le champion d'Europe, le Bayern Munich, la semaine dernière en Bavière, Manchester City a frappé fort ces derniers temps. Et de l'autre côté, en l'absence de Lionel Messi, le FC Barcelone a trouvé en Neymar un successeur de talent qui maintient le rythme du leader de la Liga. Lors de leur confrontation, l'Argentin sera vraisemblablement présent à la pointe de l'attaque catalane, ajoutant de la dangerosité aux offensives. Manchester City-FC Barcelone, c'est l'affrontement entre deux prétendants à la conquête de la Ligue des Champions. Il y aura donc un candidat en moins à l'issue des 8e de finale.
Pour Yaya Touré, le milieu de terrain de Manchester City, ce retour à Barcelone, équipe avec laquelle il a réalisé le sextuplé (Ligue des Champions, Liga, Coupe du Roi, Supercoupe de l'UEFA, Supercoupe d'Espagne, Coupe du monde des Clubs), sera forcément un peu particulier. Comme pour ses coéquipiers espagnols Alvaro Negredo, David Silva, Jesus Navas et Javi Garcia, tous anciens rivaux du FC Barcelone lorsqu'ils évoluaient en Liga. Et aussi Bergiristain, ancien joueur et dirigeant du Barça, désormais directeur technique de City. Manuel Pellegrini, l'entraîneur des Citizens, est aussi une vieille connaissance catalane, puisqu'il a entraîné par le passé Villareal, le Real Madrid et Malaga. Avec le "sous-marin jaune", le technicien s'est payé le luxe de vaincre à quatre reprises le Barça en cinq saisons passées à la tête du club, dont une fois au Camp Nou (2-1 lors de la saison 2007-2008). Il n'a jamais réédité cette performance avec les deux autres clubs, pour un total de 4 victoires, 4 nuls et 14 défaites. Mais avec son effectif de premier plan, le Chilien a les moyens de dominer de nouveau les Catalans.
Arsenal-Bayern, la revanche de la saison passée
Les Barcelonais seront d'autant plus méfiants face aux Citizens que ces derniers sont les seuls à avoir fait tomber le Bayern Munich, cette saison, en Ligue des Champions. Qui plus est en Bavière, même si les Munichois n'étaient pas des plus motivés pour ce match sans enjeu pour eux. Ils le seront beaucoup plus lors de leur confrontation avec Arsenal, en ayant pour atout de recevoir au match retour. L'actuel leader de Bundesliga contre l'atcuel leader de Premier League, l'affiche est alléchante. Ce sera la deuxième saison consécutive que les deux clubs s'affrontent en 8e de finale de la Ligue des Champions. En février et mars derniers, les deux clubs s'étaient partagés les victoires à l'extérieur, le (3-1) du Bayern à l'Emirates Stadium qualifiant les coéquipiers de Franck Ribéry aux dépens des Gunners, vainqueurs à l'Allianz Arena (2-0).
Mais un an après, le club d'Arsenal a beaucoup évolué. Redevenu un grand d'Angleterre, l'équipe d'Arsène Wenger a retrouvé un fond de jeu. Et comme le Bayern, avec les arrivées notamment de Pep Guardiola sur le banc et de Mario Götze sur le terrain, ne s'est pas affaibli, le match promet de belles étincelles. Là-aussi, pour Mertesaker, Ozil et surtout Podolski, cet affrontement sera un peu particulier.
Réactions
Aitor Begiristain (directeur technique de Manchester City): "(Barcelone) C'est l'une des meilleures équipes au monde. Mais pour être champions, vous devez battre les meilleures. Jouer contre Barcelone, une équipe merveilleuse, ne sera pas facile, c'est sûr. Mais nous progressons pas à pas et nous sommes contents. Nous avons marqué à tous nos matches à l'extérieur, cela nous donne confiance. Cela a été le cas à Plzen, Moscou, à Munich aussi. Nous devons trouver le bon équilibre mais nous pouvons battre Barcelone. Nous devons être intelligents, ils sont capables de marquer à l'extérieur bien sûr, eux aussi".
Karl-Heinz Rummenigge (patron du Bayern Munich): "Il y avait d'autres adversaires plus plaisants et plus faciles qu'Arsenal mais on n'y peut rien. On sait que c'est un adversaire qu'il faut respecter. Arsenal est dans une bonne phase et est leader du championnat. Il nous faudra faire deux bons matches pour passer au tour suivant. J'aurais préféré jouer contre le Zenit (Saint-Pétersbourg) même si on n'avait pas vraiment d'adversaire souhaité. Il n'y a pas d'adversaire facile à ce stade".
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