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Blanc: "Je suis un garçon réaliste"

"Je suis un garçon assez réaliste": l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc n'a pas caché que son équipe avait peu de chances de retourner la situation mardi à Barcelone en quart de finale retour de la Ligue des Champions.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Quelles sont les raisons objectives d'y croire?

Laurent Blanc : "Je suis un garçon assez réaliste. Oui on y croit, mais comme vous, on sait que c'est extrêmement difficile. On se dit qu'on n'a rien à perdre. Je pense qu'on aura la possibilité de marquer, j'en suis convaincu. Mais le gros problème avec Barcelone c'est qu'il faut aussi ne pas en prendre. Ca, c'est quasiment impossible. Donc il faut bien défendre. On le dit à chaque fois contre eux mais on prend des buts à chaque fois car ils ont des joueurs offensifs incroyables. J'espère qu'on montrera qu'on est meilleur que ce qu'on a montré à l'aller (défaite 3-1 à Paris). Faisons le match qu'on doit faire et essayons de prouver qu'on peut faire un résultat à Barcelone. Croyez-moi, c'est une tâche déjà très difficile".

Y-a-t-il un esprit de vengeance dans votre groupe?

L.B : "Je n'aime pas ce mot. C'est un match de foot. J'espère que si on a des situations offensives et de contre, et je pense qu'on en aura, on sera beaucoup plus efficace qu'à l'aller. C'est dans ce domaine qu'on pourra réussir notre match".

Est-ce que Motta et Thiago Silva auraient été dans le groupe s'il y avait eu plus de chances de qualification?

L.B : "Non. Ils ne sont pas prêts, pas aptes à jouer. On aimerait avoir tout notre effectif, c'était déjà le cas à l'aller. Mais ce n'est pas possible".

Le retour d'Ibrahimovic est-il important?

L.B : "Il a beaucoup d'impact. C'est un joueur qui ne doute jamais, ou alors il ne le montre pas. Il aime ces matches-là. Donc il nous aidera. Les très bons joueurs et les buteurs, il vaut mieux les avoir. On l'a vu au match aller".

Il a un planning un peu particulier avec ses suspensions. Comment gère-t-il cela?

L.B : "Il a eu un jour de repos après Bastia mais il s'est entraîné juste après. Il s'entraîne tous les jours et il est en très grande forme. Je retrouve le joueur de l'année dernière, avec des appuis très vifs. C'est de bon augure  car n'oublions pas que Paris n'a pas que la C1. On a d'autres objectifs aussi".

Quel écart y-a-t-il entre Barcelone et Paris?

L.B :  "Il y a un écart mais pas incommensurable. Le Barça est un très grand club, avec des joueurs exceptionnels. Il y a un écart aussi dans les histoires des clubs. Paris construit un très grand club, Barcelone en est déjà un. Mais au foot, tu commences toujours à armes égales".

Vous avez encore des absents...

L.B : "Plus tu avances dans la saison, plus le calendrier est compliqué. Le  groupe, on le sait, c'est 23 joueurs dont 19 joueurs de champ, avec deux jeunes. Il en reste 17. C'est peut-être une réflexion à avoir pour l'avenir. Il faudra peut-être être un peu plus complet. Mais comme vous le savez, il y a le fair-play financier".

Est-ce que vous avez discuté avec David Luiz après son match aller?

L.B : "Il n'y a pas forcément besoin de lui parler. Il est conscient du match qu'il a fait. Ce n'est pas pour lui donner des circonstances atténuantes mais il n'était pas apte à jouer. On n'avait certainement pas prévu qu'il joue une  heure dix et on aurait été content de ne pas avoir besoin de lui. C'était très juste et ça s'est vu. Il le sait. Je n'ai pas besoin de beaucoup lui parler pour qu'il sache qu'il doit être plus costaud demain".

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