Blanc: "J'espère qu'on ne le regrettera pas au tirage au sort"
Quel enjeu pouvez-vous trouver à ce match ?
Laurent Blanc : "On ne peut pas galvauder un match de Ligue des champions. Devant notre public, on se doit donc de gagner ce match pour bien finir cette phase (de poules). Après, on a des joueurs qui ne seront peut-être pas aptes, d'où la nécessité alors de faire tourner. Les organismes commencent à être fatigués et il était mieux d'être qualifié avant ce dernier match."
Compte tenu des circonstances, Salvatore Sirigu peut-il espérer être titularisé aux dépens de Kevin Trapp dans les buts ?
L. B. : "C'est une bonne question. Vous aurez la réponse mardi."
Avez-vous encore des regrets après la défaite à Madrid (1-0) il y a un mois ?
L. B. : "Même si le but encaissé est frustrant, vu le match que l'on a fait, le problème, c'est de ne pas avoir marqué. Le désavantage de ce match est là. On a pris un but, après une erreur de Trapp, mais si on avait marqué, on aurait fait 1-1 et cela aurait suffi pour finir premier. J'espère maintenant qu'on ne le regrettera pas au tirage au sort (des 8e de finale, le 14 décembre).
Cette défaite, c'est l'histoire d'un match ou c'est plus profond ?
L. B. : "C'est l'histoire d'un match. On a eu des occasions de but. On a des joueurs qui marquent des buts dans notre équipe pourtant. Et ce jour-là, tout était réuni pour qu'ils y parviennent... Ne pas avoir réussi un résultat positif est un regret énorme. Il faudra s'en servir pour l'occasion suivante, si elle se représente."
Pensez-vous cependant être mieux armé pour la suite de la compétition ?
L. B. : "C'est la grande question. On bénéficie de l'expérience des dernières saisons en Ligue des champions, c'est une évidence. Le recrutement de ces deux dernières années n'est pas très important en quantité, mais très ciblé, sur des joueurs (David Luiz, Angel Di Maria) qui ont déjà gagné la C1. Après il y a la culture de la victoire (finale) dans cette compétition que nous n'avons pas encore. Mais cet écart se réduit."
Les résultats aidant, on imagine que le plaisir grandit à entraîner un groupe comme le vôtre...
L. B. : "En fait, le résumé de la semaine se passe lors des matches. Rien ne vaut la compétition. Les joueurs aiment plus jouer que s'entraîner, mais il faut faire en sorte de bien s'entraîner aussi. Le jour du match, il faut faire des choix, parfois forts, qui envoient des joueurs en tribunes, alors qu'ils ne le méritent pas forcément. Rien ne vaut l'adrénaline que procure un match. Quand on fait des séries comme la nôtre, il y a des satisfactions. Je suis fier de l'équipe bien sûr, mais aussi très fier de mon staff. Il faut profiter de ces moments-là et faire en sorte que ça se poursuive."
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