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Besiktas - Monaco : les tops et flops monégasques

Dos au mur, Monaco devait réagir face au leader de son groupe, le Besiktas. En Turquie qui plus est. La tâche n'était pas facile mais on pouvait attendre des hommes de Jardim, récents demi-finalistes de la Ligue des Champions, de réagir. Mais ils n'ont pas su profiter de l'ouverture du score durement acquise et ne repartent qu'avec un seul point en espérant que Porto et Leipzig se neutralisent pour avoir encore une chose de survivre.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Top 

L'envie du vétéran Raggi. Il n'est pas le plus rapide, ni le plus technique,  mais sa rigueur et son application ont montré la voie à ses coéquipiers. Capitaine ce soir, il a tout donné pour être à la fois présent derrière et très haut sur le terrain pour presser et dédoubler. Dans les deux surfaces, sa lecture des trajectoires a été soit précieuse, soit dangereuse.

Un milieu à trois à revoir. Le trio Moutinho-Fabinho-Tielemans a été plutôt satisfaisant, voire encourageant. Les trois ont su hausser leur niveau de jeu en fin de première période. Fabinho s'est montré présent dans l'impact, Moutinho a récupéré beaucoup de ballons en plus de réguler le jeu de son équipe et Tielemans s'est montré beaucou plus disponible que lors de ses dernières sorties. Peut-être de quoi remettre en cause le 4-4-2 chéri par Jardim?

Flop

Jorge est complètement passé à côté de son match. Inoffensif au sens premier du terme, il a également subi les appels de Quaresma. D'autant que le jeu du Besiktas a complètement penché sur son côté. Le latéral gauche brésilien a même été moins présent aux avant-postes que son homologue du côté droit, Andrea Raggi, 33 ans et défenseur central de métier. Il concède le penalty de l'égalisation à cause d'un tacle non maîtrisé, quelques minutes après un tacle où il se fait éliminer dans sa propre surface.

Un gros manque de maîtrise. Ils avaient fait le plus dur en ouvrant la marque au meilleur moment (45+1'). On attend généralement d'une équipe qui était dans le dernier carré de la Ligue des Champions la saison précédente de conserver un résultat. Les Monégasques ont attendu d'être rejoints pour pousser.

Une animation bien pauvre. 69% de passes réussies avec 43% de possession. C'est dire si Monaco n'avait pas vraiment de plan de jeu dans le camp adverse. Ils ont pratiqué un jeu stéréotypé qui a bien aidé l'arrière-garde turque.

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