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Ligue des champions : même quand Lille gagne, ça ne suffit pas

La victoire acquise par les Dogues est insuffisante pour chiper la 3e place du groupe au BATE Borisov, l'adversaire du soir. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La joie de l'attaquant de Lille Gianni Bruno, auteur d'un but en Ligue des champions contre Borisov (Biélorussie), le 20 novembre 2012. (VASILY FEDOSENKO / REUTERS)

FOOT – Que retenir de cette victoire du LOSC en terre biélorusse, face au BATE Borisov (0-3), mardi 20 novembre ? 

• Le LOSC ne deviendra pas la pire équipe française de l'histoire en Ligue des Champions. Avec une victoire, les Lillois redressent aussi un peu l'indice UEFA de la France, le classement établi à partir des performances des clubs en Coupe d'Europe. L'honneur est sauf.

• Les Lillois pourront avoir des regrets. Avant le match, Rudi Garcia se justifiait d'aligner une équipe B. "Certains pensent qu'on aura une équipe affaiblie contre Borisov, s'était-il défendu, mais je rappelle qu'avec notre supposée meilleure équipe, on n'a pas marqué de point pendant nos quatre premiers matchs." Lille a gagné, mais Lille est définitivement éliminé de la course à la 3e place. La victoire du soir (2-0) est insuffisante pour contrebalancer le naufrage du match aller (3-1), à cause de la règle des buts à l'extérieur.

• Les absents ont toujours tort, et ça s'est encore vérifié. Le jeune avant-centre du LOSC, Gianni Bruno, a effectué une prestation intéressante, tout comme le gardien remplaçant, Steeve Elana, d'habitude cantonné au banc. Reste à savoir si ces bonnes copies vont convaincre l'entraîneur Rudi Garcia de leur donner à nouveau leur chance.

Les joueurs de Lille célèbrent leur victoire contre le BATE Borisov, à Minsk (Biélorussie) en Ligue des champions, le 20 novembre 2012. (VIKTOR DRACHEV / AFP)

• Les matchs à 18 heures dans le brouillard en Europe de l'Est sont constitutifs de la Coupe d'Europe, la vraie. Cette ambiance de cornes de brume, le froid qu'on devine, le brouillard qui empêche de voir le côté opposé de la pelouse. Si le match Borisov-Lille ne vous a pas rappelé un vieux Spartak-Lyon ou des Kiev-Lens d'il y a une dizaine d'années...

Cette victoire fera au moins du bien aux Lillois sur le plan psychologique. Ce qui n'est pas un luxe, à quelques jours d'un déplacement à hauts risques à Marseille, en Ligue 1.

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