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Ligue des Champions : Auxerre et Marseille dans la cour des grands

Auxerre face à l'AC Milan, Marseille face au Spartak Moscou : après Lyon hier, deux clubs français font ce soir leurs premiers pas en Ligue des Champions. Etat des lieux.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Marseille marche sur des œufs

Lui aussi patine en championnat - comme Lyon hier : Marseille va tenter ce soir de se refaire une virginité en championnat européen. L'OM reçoit, au Stade Vélodrome, le Spartak Moscou. La victoire est indispensable pour réussir enfin à passer le stade des poules dans la compétition.

“Le premier match est très important, il n'y a qu'à se référer à la saison
dernière”, estime l'entraîneur Didier Deschamps. Les Marseillais avaient perdu
2-1 à domicile face à l'AC Milan lors de la première journée de C1 alors qu'un
nul les aurait qualifiés au final.
_ Ses joueurs sont sur la même ligne. “Il faut commencer par une victoire pour se mettre en confiance dans cette compétition. C'est un match à ne pas rater”", ajoute l'attaquant André-Pierre Gignac.

L'ex-Toulousain est particulièrement attendu pour ses débuts en phase de poules de Ligue des Champions: ses premiers pas au Vélodrome samedi sous le maillot marseillais, se sont révélés mitigés, entre mauvais choix et frappes molles ou non cadrées.
_ Mathieu Valbuena en revanche est en pleine forme, et compte bien enfin
connaître les 8e de finale de la C1. “L'Olympique de Marseille se doit de faire de belles choses sur la scène européenne, parce que c'est un grand club”, dit-il.

Le Spartak Moscou, que Marseille avait éliminé il y a deux ans en 16e de
finale de la Coupe de l'UEFA, aborde la rencontre auréolé d'une victoire en
Championnat de Russie (2-1 contre le Saturn Ramenskoïé).
- Auxerre dans la cour des géants
Face au prestigieux AC Milan, les Auxerrois seront sans doute dans leurs petits souliers... Il faut dire que tout les oppose : l'AJA est un petit club, au budget modeste (30 millions d'euros) ; Milan est un géant, au budget indécent (200 millions), présidé par Silvio Berlusconi, et au palmarès impressionnant : 1 Coupe du monde des clubs, 3 Coupes Intercontinentales, 7 Ligue des champions, 17 titres de champions, 6 coupes d'Italie.

Sur le papier, le Français ne fait pas le poids. Sauf que Milan n'est pas au mieux de sa forme : en ouverture de la série, il s'est incliné 2-0 à Cesena, un promu. Bref, il y a de l'espoir...