Wiltord: "Je me suis dit que je pouvais encore jouer"
La retraite n'est finalement pas d'actualité pour vous...
"Je suis encore là (sourires). J'aime le foot. J'ai fait une année sabbatique, j'en ai profité pour aller voir pas mal de matches. Et quand j'étais en tribune, je me suis dit que je pouvais jouer, que je pouvais encore courir. L'année sans jouer a été longue, j'ai été impatient et je suis content de retrouver un club. Franchement, j'étais demandeur toute l'année dernière. Je ne suis pas du tout revanchard. Je ne sais pas pourquoi, les clubs ne voulaient pas de moi, on a dit "trop vieux", il y en a qui en parlaient mais pour franchir le palier des entraîneurs et des présidents, c'est autre chose. J'avais aussi un peu demandé à la CFA de Rennes pour reprendre le ballon. Mais je ne savais pas où j'allais pouvoir atterrir. Quand Landry (Chauvin, entraîneur, qui avait dirigé Wiltord chez les jeunes à Rennes) est arrivé à Nantes, je me suis dit qu'il y avait peut-être une possibilité, on avait gardé de bons rapports."
Vous aviez déjà vécu une période d'inactivité de six mois avant de signer à Metz, cette fois c'est un an. Où en êtes-vous physiquement ?
"Pour Metz, je m'étais un peu moins arrêté. C'est plus facile d'arriver en début d'année par rapport au groupe alors que Metz, c'était en milieu de saison. Je me suis entretenu toute l'année, même si rien ne remplace la compétition. J'ai fait des cinq contre cinq, j'ai joué au tennis avec des copains. Encore une fois, ce n'est pas de la compétition, mais je n'ai pas trop souffert en stage à Annecy (stage de préparation, ndlr)".
Votre rôle va finalement être aussi important sur qu'en dehors des terrains ?
"Il y a pas mal de jeunes, c'est leur première année dans un club professionnel. J'aimerais qu'ils s'imprègnent de ce que je fais à l'entraînement. L'échauffement, bien se préparer, respecter le groupe. Le capitanat ? Pfffoouu... Il faudrait jouer les 38 matches ! (rires). Mais ça me ferait plaisir. Je serai capitaine à ma manière, en dehors."
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