Les présidents de Caen et Nîmes interdits d'exercer
Dans l'enquête sur des matches "arrangées", des enquêtes téléphoniques diligentées par la justice auraient laisser entendre une volonté du président de Nîmes, dont l'équipe était menacée de relégation, de s'arranger avec son homologue de Caen, qui jouait par l'accession en L1. L'enquête des juges Serge Tournaire et Hervé Robert,ouverte en avril pour "corruption active et passive en lien avec des manifestations sportives donnant lieu à des paris sportifs", porte notamment sur une rencontre entre les clubs de Caen et Nîmes, qui s'était soldée par un match nul (1-1).
Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si les dirigeants nîmois ont exercé des pressions et proposé des arrangements à d'autres clubs à la fin de la saison passé.
En début d'après-midi, les juges avaient mis en examen pour "corruption passive" Michel Moulin, soupçonné d'avoir joué un rôle d'intermédiaire entre le club de Nîmes et celui de Dijon.
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