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Ajaccio dans les starting-blocks

Revenu aux avants-postes de la Ligue 2, Ajaccio pourrait en prendre les commandes provisoirement lors de la 26e journée, qui verra les Corses visités par des Lavallois, sévères vainqueurs de Boulogne (4-0) la semaine dernière. Samedi, Le Mans tentera de rester sur la première marche lors de son déplacement à Dijon. Le choc du week-end se déroulera lundi, avec le face-à-face entre Boulogne et Evian-Thonon qui pourrait condamner les ambitions de montée du vaincu.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
La joie des Manceaux, Helstad et Lamah en tête

Une défaite lors des huit derniers matches, voilà comment l'AC Ajaccio a refait surface sur le devant de la scène de la Ligue 2. Après un début de saison très poussif, avec une victoire pour deux défaites et surtout trois matches nuls lors des six premières journées, l'équipe n'a perdu qu'une fois depuis le 7 décembre dernier, et un revers à Clermont, et ce sont les Manceaux qui s'étaient montrés supérieurs. Grâce à cette belle période, les Corses ne sont plus qu'à un point du Mans, le leader, et si leurs victoires ne sont que rarement fleuves (trois par trois buts d'écart ou plus sur les 11 succès), ils peuvent compter sur un duo offensif très intéressant et homogène, avec Jean-François Rivière et Richard Socrier, tous deux affichant 8 réalisations. Avec huit équipes à moins de six points, les hommes d'Olivier Pantaloni savent qu'ils ne peuvent ralentir le rythme à l'approche du sprint final. Laval, luttant pour sa survie en Ligue 2, pourrait inquiéter les locaux après leur large victoire (4-0) sur Boulogne, autre formation nourrissant encore des ambitions de montée. Mais les Tangos n'ont jamais gagné le moindre match hors de leur stade cette saison, étant l'ultime formation de L2 à se trouver encore dans ce cas. Souvent réputée imprenable, la citadelle René-Cotty n'est tombée qu'une fois, contre Nantes au début du mois d'octobre. Le défi est donc majeur pour l'équipe de Philippe Hinschberger, dont les cinq points d'avance sur le premier relégable ne sont qu'un petit matelas.

La lutte pour les trois premières places, synonymes d'ascenseur pour la Ligue 1, se trouve particulièrement acharnée. Ancien leader, Tours n'a pas encore dit son dernier mot malgré sa mauvaise passe de novembre à janvier, où l'équipe a aligné cinq défaites pour un seul match nul et aucune victoire, malgré les cinq points qui séparent les Tourangeaux du Mans et malgré le match fou conclu par une défaite au Havre lundi dernier (4-3). La venue de Vannes, qui accumule cinq défaites lors des sept derniers matches, pourrait ressembler à une proie idéale, les Bretons occupant l'avant-dernière place du championnat avec seulement six petites victoires à son actif.

Mais les premier rivaux pour le montée n'entreront dans la danse de cette journée que dimanche, avec le leader mancelle qui se rend à Djon et des Havrais qui vont chez le demi-finaliste de la Coupe de France, Angers. Vaincus au Parc des Princes avec une prolongation dans les jambes, les Sarthois viennent d'enregistrer leur troisième match consécutif sans victoire (toutes compétitions confondues), et la pression imposée par les poursuivants les place dans l'obligation de remettre la marche avant contre des Dijonnais de Patrice Carteron qui viennent de s'imposer à Evian après avoir décroché un nul contre Le Havre. Et les Normands, justement, ont l'occasion de monter sur le podium pour la deuxième fois de la saison en cas de succès ce même jour à Angers, tombeur du petit poucet Chambéry en Coupe de France.

Lundi, le rendez-vous entre Boulogne et Evian se présente comme une mini-finale dans la course à l'accession dans l'élite entre deux équipes à la recherche du rebond. Les Nordistes ont freiné leur remontée en étant fessés 4-0 à Laval la semaine dernière, tandis que les Haut-Savoyards voudront surtout enrayer leur spirale négative (trois défaites lors des quatre derniers matches).

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