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Un de chute pour le PSG à Evian

Après une série de 36 journées sans défaite, le PSG a mordu la poussière sur la pelouse d'Evian-Thonon-Gaillard (2-0) mercredi lors de la 16e journée. Pour son 50e match sur un banc de L1, l'entraîneur savoyard Pascal Dupraz a pu savourer la capacité de réagir et de se sublimer de ses joueurs face à des Parisiens domionateurs mais manquant de tranchant dans la zone de vérité. Le PSG s'est incliné dans le dernier quart d'heure et ne compte plus qu'un point d'avance sur Lille.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Dans des conditions difficiles, sur une pelouse marquée par le froid, les deux équipes ont eu du mal à proposer un jeu techniquement abouti. Mais malgré cela, les Évianais ont montré davantage de volonté, d'engagement, et peut-être d'envie pour aller chercher une improbable victoire face à un groupe parisien présenté comme "l'ogre" du championnat. Si les Parisiens ont globalement dominé les débats, surtout en première période sans parvenir à se mettre véritablement en position de marquer, ils ont aussi perdu beaucoup de duels et manqué de rythme et de percussion pour faire douter les Savoyards. Ceux-ci ont su faire le dos rond face aux vagues du PSG, et se montrer solidaires en défense, en profitant surtout des ballons de contres. Sur une pelouse rendue difficile à cause du froid, les 22 acteurs ont souvent manque de précision.

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L'ETG réaliste en contres

Au total, les Parisiens n'ont eu que quatre tirs cadrés, dont une tête manquant totalement de puissance de Pastore face au gardien d'Evian en fin de match, Du côté de l'ETG, les occasions n'ont guère été plus nombreuses, mais essentielles, puisque, à deux à deux reprises, les relances ont été suffisamment bien menées pour prendre deux fois à défaut la défense parisienne. D'abord sur un contre  de Sougou s'échappant côté gauche, qui élimine Marquinhos  et sert en retrait N'Sikulu dont la frappe trompe Sirigu (75e). Ce même Sougou  est à la conclusion du deuxième but, toujours initié par un contre et poursuivi par un une-deux avec Wass. (87e).   

Les Parisiens ont certes beaucoup mieux développé leurs actions, mais ils ont cruellement manqué de réalisme devant le but, et d'efficacité dans le lancement de jeu, trop souvent hésitants et approximatifs. Sans doute un peu trop sûrs de leur fait, ils ne se sont pas mis dans le rouge durant la première période pour faire la différence alors qu'ils avaient les choses en main. Ils se sont davantage secoués après le premier but, mais en vain. Evian a tenu bon infligeant la première défaite à Paris depuis celle concédée à Reims le 2 mars dernier. Surtout Evian confirme son statut de poil à gratter pour les Parisiens qui avaient vu leur route en Coupe de France s'arrêter l'année dernière sur cette même pelouse. Un stade d'Annecy où Ibrahimovic, le meilleur buteur de Ligue 1, n'a toujours pas marqué.

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