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Tony Parker : "Si Aulas me demande de prendre sa succession ça ne se refuse pas"

Président de l'ASVEL, Tony Parker pourrait s'installer durablement dans la région lyonnaise. Cité de plus en plus souvent comme le successeur de Jean-Michel Aulas à la tête de l'Olympique lyonnais, l'ancienne star des parquets de NBA assume ce rôle d'héritier, et ne s'en cache plus.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (ROMAIN BIARD / ROMAIN BIARD)

Après plus de trente années de règne incontesté dans le Rhône, Jean-Michel Aulas (71 ans) prépare son départ. L'été dernier, il a d'abord rapatrié Juninho, légende brésilienne du club, au poste de directeur sportif. A présent, il laisse entendre de plus en plus clairement que Tony Parker, plus grand basketteur français de l'Histoire, sera son héritier à la tête de l'OL, à l'horizon 2023. Dans une interview accordée à So Foot, l'intéressé n'a pas caché son intérêt. Au contraire.

Parker, futur roi Lyon

Le simple fait que l'ancien joueur des San Antonio Spurs accorde un entretien à un média spécialisé sur le ballon rond en dit long. Aujourd'hui président de l'ASVEL, Parker est aussi ambassadeur de l'OL à l'international, et membre de son conseil d'administration. Dans l'autre sens, le club lyonnais possède une partie de l'ASVEL. S'ils se connaissent depuis quinze ans, Aulas et Parker se sont ainsi rapprochés d'un point de vue business depuis plus d'un an.

A tel point qu'aujourd'hui, il n'y a plus aucun mal à imaginer l'ancien basketteur à la tête d'un OL qui engloberait des sections football et basketball, à l'image d'autres géants européens (Bayern Munich, Real Madrid, FC Barcelone...). "Bien sûr, je me rends compte de ce que ça implique et du travail qu’il y a derrière. Je sais que j’ai beaucoup de choses à apprendre. Mais si un jour, Aulas me demande de prendre sa succession, ça ne se refuse pas", a expliqué Parker à So Foot.

Après avoir rendu hommage à son mentor, qu'il considère comme "le meilleur président des trente dernières années tous sports confondus", Parker a justifié sa démarche en se souvenant des nombreuses heures passées sur les jeux de gestion sportifs, comme Football Manager : "Ça dépendait de mes envies. Mais les matches, je les passais en accéléré. Ce qui m’intéressait le plus dans ce jeu, c’était la partie concernant la gestion d’un club ou faire les transferts."  Dirigeant dans l'âme, plus qu'entraîneur, Parker semble plus que jamais être l'héritier du roi Lyon, Jean-Michel Aulas. 

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