Tigana: "Le déclic, c'est gagner un match"
Comment s'est passé cette semaine ?
"Ca a été beaucoup de discussions avec les joueurs, l'encadrement pour m'aider à comprendre ce qu'il y avait à l'intérieur, des choses que je pouvais percevoir, d'autres pas, mais c'était surtout d'essayer de faire avancer le problème".
Avez-vous compris ce qui ne fonctionne pas ?
"Si c'était si simple que ça, d'autres l'auraient trouvé avant moi. Mais dans la discussion, cela fait avancer beaucoup de choses. On a fait deux matches très moyens, on ne s'est pas créé beaucoup d'occasions, c'est surtout ça. On a du mal à se libérer et les équipes connaissent assez bien Bordeaux, on manque un petit peu de vitesse dans nos contre-attaques. C'est surtout dans les duels où on pêche depuis le début du championnat. C'est de la détermination car physiquement on n'est pas mal. Il n'y a qu'en travaillant qu'on arrivera à se lâcher, il n'y a pas de miracle".
Les joueurs vous en parlent de cette situation ?
"Bien sûr, ils en sont conscients car cela dure depuis le mois de janvier. Ils sont travailleurs, intelligents donc je suis confiant. Le déclic, c'est gagner un match".
Vous avez perdu vos deux premiers matches sur deux coups de pied arrêtés. Cela doit vous agacer ?
"Sur les cinq buts que l'on a pris en comptant les matches amicaux, on en a pris quatre sur coups de pied arrêtés et deux sur faute d'inattention, contre la Roma lors du Tournoi de Paris et contre Toulouse. Et ça c'est imparable, c'est une question de concentration collective car s'il y en a un qui ne suit pas, c'est le copain qui doit lui dire. On subit actuellement, mais on va réagir, ne vous faites pas de soucis".
Le rétablissement de la situation passe-t-il par moins d'ambitions dans le jeu ?
"Notre problème n'est pas dans le jeu, il est dans la récupération et dans la manière d'exploser devant. Contre Toulouse, on avait 53% de possession du ballon mais c'est l'utilisation qu'il faut améliorer".
Le Parc des Princes est-il l'endroit idéal pour se relancer ?
"Vous savez, il faut bien y aller. Surtout qu'Antoine (Kombouaré), le PSG, en ce moment, ils sont en pleine forme. C'est intéressant. On ne va pas arriver en victime, on va essayer de leur créer des problèmes".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.