Saint-Etienne et Monaco en quête d'efficacité
"Nous ferions une belle opération en battant ce concurrent direct", admet le capitaine des Verts Loïc Perrin. "Nous ferons le bilan après Monaco mais pour l'heure c'est plutôt positif après avoir joué Lille (1-1) puis l'Inter (1-1) cette semaine." "Nous avons beaucoup donné mais nous serons prêts pour jouer notre troisième adversaire européen de la semaine", assure l'entraîneur stéphanois, Christophe Galtier dont l'équipe, toujours en course pour se qualifier pour les 16e de finale de l'Europa League, est 5e de L1. "Dans les séries de matches rapprochés, chaque adversaire est compliqué à battre alors que Monaco est habitué aux rencontres importantes et je m'attends à ce que cela soit compliqué", poursuit le technicien, dont le groupe a le désavantage d'avoir joué jeudi, soit 48 heures de récupération de moins par rapport aux Monégasques, dont le dernier rendez-vous remonte à mardi en Ligue des champions.
"Notre seconde période a été très bonne contre l'Inter et à Lille. Il faut maintenant que nous puissions être constants sur tout un match", insiste Galtier qui doit encore améliorer la cohésion de son équipe, notamment dans l'animation offensive (seulement 12 buts en L1). Car si les Verts sont invaincus depuis cinq rencontres dont deux contre l'Inter Milan, ils n'ont plus marqué plus d'un but par match depuis la victoire contre Reims, le 17 août (3-1) et ils ont un bilan moyen à domicile (3 victoires, 2 nuls, 1 défaite).
Martial en progrès
Cette inefficacité en attaque est partagée avec l'AS Monaco, 8e du classement (14 buts en 12 journées) mais solide à l'extérieur (3 victoires, 1 nul, 2 défaites). En championnat, les Monégasques restent sur un succès à Bastia (2-1) et un match nul à domicile face à Reims (1-1). "Nous avons du mal à finir les actions. Nous nous créons beaucoup d'occasions mais nous devons être plus sereins devant le but. Il n'y a que le travail qui paiera", assure le milieu Nabil Dirar. "Notre équipe est plus forte, plus équilibrée et se crée plus d'occasions qu'en début de saison", plaide, pour sa part l'entraîneur Leonardo Jardim.
"Mais nous avons besoin de quelqu'un pour marquer. Il faut garder de la tranquillité et travailler encore devant le but. A Lisbonne, où il est très dur de gagner, nous avons livré un bon match. La différence, la seule, c'est l'efficacité", ajoute le Portugais, rappelant la jeunesse d'Anthony Martial, 18 ans "qui progresse depuis deux mois" tout en estimant Valère Germain "intéressant même s'il joue peu". "L'équipe n'a pas un grand buteur. On ne le devient pas comme ça d'un coup de baguette magique. Il faut travailler. Et puis, peut-être, penser à la possibilité du mercato d'hiver", admet le technicien.
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