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Roudet: "Ce match est vital !"

Le milieu de terrain lensois sait que la venue de Brest dans le Nord est l'une des dernières chances du RCL de se maintenir: "Si nous ne prenons pas les trois points, les carottes seront cuites. Un seul point ne servirait à rien. Si nous encaissons un nouveau coup dur, la messe sera dite, l'écart sera trop important avec les équipes qui nous précèdent", avertit Sébastien Roudet. Et il lance: "Y'en a marre de passer pour des clowns."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

- La réception de Brest, samedi, est-elle votre dernière chance de mettre le RC Lens sur la voie du maintien?
- "Ce match est vital! Si nous ne prenons pas les trois points, les carottes seront cuites. Un seul point ne servirait à rien. Si nous encaissons un nouveau coup dur, la messe sera dite, l'écart sera trop important avec les équipes qui nous précèdent. Mais nous sommes encore en vie, même si on nous a déjà enterrés depuis longtemps. Nous savons qu'il nous faut d'abord réaliser le carton plein sur nos quatre derniers rendez-vous à domicile (Brest, Lorient, Bordeaux, Arles-Avignon). Après les défaites contre Marseille (0-1) et à Lyon (3-0), nous n'avons plus d'excuse."

- Une telle pression peut-elle vous paralyser?
- "L'enjeu peut nous crisper. C'est arrivé plusieurs fois cette saison. Nous devons haïr la défaite, sans avoir peur de faire des erreurs. Nous devons enflammer le match. Les Brestois doivent avoir en face d'eux des mecs qui jouent leur vie. Le stade Bollaert, ce n'est pas le +club Med+, l'adversaire ne doit pas se dire qu'il va y prendre les trois points tranquillement. Je ne parle pas du match contre Toulouse (défaite 0-1), là, c'était le néant. Il ne reste que huit journées, et nous accusons sept points de retard sur le 17e. Je crois encore au maintien, sinon ça ne servirait à rien que j'enfile le maillot pour entrer sur le terrain. Nous maintenir serait un grand exploit. Il est inutile de regarder nos adversaires. Notre principal adversaire, c'est nous-mêmes."

- Comment remédier à cela?
- "Il faut déjà arrêter de regarder nos pompes! On joue par périodes, des moitiés de matches. Une rencontre, ça dure 95 minutes! On a l'impression que nous prenons un but et que derrière, tout est fini. Je vois certains de mes partenaires abattus quand nous sommes menés 1-0. On est à côté de la plaque. On ne va pas se cacher. Même si le groupe s'entend bien, il y a des frustrations et des états d'âme qui nuisent au collectif. Nous avons un super président qui donnerait sa chemise pour le club, un public formidable. Si un mec ne se sent pas capable de relever ce défi, qu'il soit honnête et qu'il laisse sa place. A titre personnel, je réalise une moins bonne saison que l'année passée, d'accord, mais je me suis toujours battu sur le terrain. J'espère que toute l'équipe sera dans le même état d'esprit contre Brest. Y'en a marre de passer pour des clowns, de nous faire taper dessus tous les week-ends. Nous donnons le bâton pour nous faire battre."

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