Qui sont les quatre candidats à la présidence de la LFP ?
► Michel Denisot
Après le retrait de la candidature de François Morinière, Michel Denisot s'avance avec les faveurs des pronostics pour devenir le nouveau président de la LFP. Le monde du football ne lui est pas étranger puisqu'il avait dirigé le PSG de 1991 à 1998, proprieté de Canal+. Denisot vient d'ailleurs de quitter ses fonctions de vice-président de la Berrichonne de Chateauroux, dans l'Indre, son département d'origine, spécialement dans l'optique de cette élection. Un club qu'il avait déjà dirigé de 1989 à 1991. En plus de l'expérience (75 ans), Michel Denisot a comme avantage de connaître l'univers du football par ses précédents mandats mais aussi celui médiatique puisqu'il était directeur des sports à Canal+.
► Gervais Martel
Il a été l'un des présidents les plus emblématiques du football français. Après trente ans à la tête du RC Lens, Gervais Martel, 65 ans, a définitivement tiré sa révérence en 2018. Mais l'élection de la LFP pourrait le voir revenir aux affaires. Ancien président de l'UCPF, le syndicat des clubs professionnels, de 1993 à 2008, il connaît ainsi les ficelles et les rouages du football français. Il avait notamment été très critique de la gestion de la crise sanitaire par la LFP, ce qui l'aurait incité à se présenter. Après le retour du RC Lens en Ligue 1, si Gervais Martel accédait à la présidence de la LFP, 2020 marquerait l'année des Ch'tis.
► Vincent Labrune
Lui aussi est un ancien président de club, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de l'Olympique de Marseille. Vincent Labrune a quitté ses fonctions en 2016, après cinq ans de relations difficiles et conflictuelles avec les supporters marseillais. Son passage à l'OM n'a pas laissé beaucoup de traces positives. Depuis 2016, il est toujours dans le milieu du foot puisqu'il est membre du collège des indépendants à la LFP. Âgé de 49 ans, Vincent Labrune a rejoint en 2018 le comité exécutif de Moma Group, l'un des géants de l'événementiel français.
► Alain Guerrini
Il est sans aucun doute le candidat le moins connu des quatre. Alain Guerrini est pourtant, lui aussi, membre du collège des indépendants à la LFP depuis 2016 et son échec à briguer, déjà, la présidence de la ligue. Cette année encore, les pronostics ne sont pas à son avantage mais rien n'est à exclure pour le président en France du groupe Panini depuis 1979. Il était notamment président de la commission des finances de la LFP, un poste à responsabilités qui pourraient lui ouvrir, pourquoi pas, les portes de la victoire lors de l'élection.
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