PSG : Le partenariat avec la marque Jordan "va aider" pour le fair-play financier
Le partenariat "exclusif" sur trois ans avec Jordan, officialisé jeudi, va-t-il envoyer un "signe positif" à l'UEFA dans le cadre du fair-play financier (FPF) ? "Oui, cela va aider. C'est pour ça que je disais à tout le monde, ne vous inquiétez pas parce que nos revenus sont en train d'augmenter", a confié Nasser Al-Khelaïfi dans un entretien à l'AFP. Selon une source proche du dossier, ce partenariat pourrait générer au total jusqu'à "200 millions d'euros" de revenus annuels sur l'ensemble des ventes cumulées des produits Nike et Jordan associés à la marque PSG. "Nous avons encore beaucoup de choses à faire, bien sûr, mais la marque globale du PSG, avec Jordan, peut nous apporter beaucoup de revenus, déjà cette saison", a ajouté Nasser Al-Khelaïfi, sans préciser le montant du partenariat.
Toujours dans le collimateur de l'UEFA
Après avoir décidé le 13 juin de ne prendre aucune sanction à l'encontre de Paris dans le cadre du FPF, l'UEFA a annoncé début juillet qu'elle allait réexaminer la situation comptable du club, sans que cela préjuge de plus de sévérité. Le PSG avait aussitôt réagi en soulignant qu'il venait de réaliser "un nombre important de transferts ces derniers jours pour se conformer à la décision du CFBC (ICFC, l'instance de contrôle du FPF, ndlr) et qu'il continuera, comme il le fait depuis le 1er septembre 2017, à fournir toutes les informations demandées par le CFCB et l'UEFA". Le club parisien est dans le collimateur de l'instance européenne depuis son mercato gargantuesque de l'été dernier avec les recrutements pharaoniques de la superstar brésilienne Neymar, arraché au FC Barcelone contre 222 millions d'euros, et du prodige français Kylian Mbappé, transféré de l'AS Monaco (135 M EUR + 45 M EUR de bonus).
A la suite de l'ouverture d'une enquête par l'UEFA sur ce point, il avait déjà souligné sa capacité à développer ses recettes de sponsoring afin de présenter des comptes dans le vert, alors que le FPF exige que les clubs engagés dans les compétitions continentales (Ligue des champions, Europa League) ne dépensent plus qu'ils ne gagnent, ni n'affichent un déficit supérieur à 30 millions d'euros cumulé sur trois exercices. Mais selon plusieurs médias, l'UEFA avait estimé que plusieurs contrats signés avec des entités liées à l'Etat qatari (Ooredoo, Qatar National Bank, office du tourisme qatari...), qui a racheté le PSG en 2011 via QSI, avaient été surévalués par rapport aux montants en vigueur par ailleurs.
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