PSG, le bilan d'un champion
Le PSGÂ en pleine lumiĂšre
L'objectif atteint: Les dirigeants du PSG avaient demandĂ© que l'Ă©quipe remporte le titre de champion, gagne une coupe nationale, et atteigne au moins les quarts de finale de la Ligue des Champions. C'est fait. Ce quatriĂšme titre de champion de France du club est rĂ©haussĂ© par le premier doublĂ© coupe-championnat, avec la Coupe de la Ligue.Â
Le jeu: RéguliÚrement décrié la saison derniÚre sous Carlo Ancelotti, le jeu du PSG a pris du relief avec Laurent Blanc. Il est vrai qu'il a pu s'appuyer sur un effectif stabilisé, assorti d'un renfort comme Edinson Cavani. La volonté de l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de voir ses joueurs maßtriser le jeu, monopoliser le ballon, a été récompensée. Et il a pleinement réussi la succession de l'Italien.
Ibrahimovic: Il Ă©tait dĂ©jĂ un pion essentiel dans le PSG version Carlo Ancelotti, et il n'a pas perdu son rang avec Laurent Blanc. En 43 matches, Zlatan Ibrahimovic a inscrit 40 buts, dont 25 en 30 matches de Ligue 1. Encore meilleur buteur du championnat, il a Ă©tĂ© le baromĂštre de l'Ă©quipe tout au long de la saison, et l'aiguille affichait plutĂŽt "beau temps". Son omniprĂ©sence dans les rĂ©sultats s'est vu encore plus lors de sa blessure, qui l'a privĂ©e du quart de finale retour de Ligue des Champions contre Chelsea.Â
Matuidi: Il est devenu l'un des emblÚmes du club. Combatif en milieu de terrain, infatigable, intelligent dans ses déplacements et en plus décisif avec 6 réalisations (2 de moins que l'an dernier à ce jour), Blaise Matuidi a réalisé une brillante saison. Ses progrÚs ont déteint sur ses performances en équipe de France, avec ce but phénoménal contre l'Ukraine. Il a été à l'image de ces deux habituels compÚres du milieu, Thiago Motta et Marco Verratti.
Le PSG dans l'ombre
Ligue des Champions, la dĂ©sillusion: L'Ă©limination en quarts de finale de la Ligue des Champions reste la plus grande dĂ©ception de la saison. Plus que le rĂ©sultat, il y a eu aussi cette incapacitĂ© des Parisiens Ă jouer Ă Stamford Bridge, et Ă tenir le rĂ©sultat pour passer. Pour la deuxiĂšme annĂ©e de suite, Paris s'arrĂȘte en quarts face Ă un tĂ©nor de la C1. Pour atteindre l'objectif Ă moyen terme de soulever la coupe aux grandes oreilles, l'Ă©quipe doit encore franchir ce palier.
La sortie en Coupe de France: Avec son effectif pléthorique et de qualité, Paris pouvait viser tous les tableaux. Mais l'équipe a été sortie, à domicile, en 16e de finale de la Coupe de France par Montpellier (2-1). C'est la seule défaite au Parc des Princes cette saison, mais elle fait désordre.
L'Ibra-dĂ©pendance: C'est le revers de la mĂ©daille. Avec Ibrahimovic, Paris dispose d'un buteur, d'un gagneur, d'un rĂąleur. Bref, d'un leader. Tout le jeu passe par lui. Et malgrĂ© l'arrivĂ©e de Cavani, auteur tout de mĂȘme de 25 buts cette saison, le PSG n'a pas trouvĂ© de solution de rechange, comme l'a montrĂ© le quart de finale contre Chelsea mais Ă©galement les matches moins satisfaisants durant la blessure du SuĂ©dois.
Des joueurs décevants: Les Français Digne, Cabaye mais encore plus Jallet et surtout Ménez, n'ont pas réussi à s'imposer dans l'équipe-type de Laurent Blanc. L'arrivée de l'ancien joueur de Newcastle au mercato d'hiver n'a pas été couronné d'un franc succÚs dans un milieu de terrain déjà fourni. TrÚs attendus, Pastore, Lucas et Lavezzi ont placé leurs performances sur courant alternatif, les uns et les autres étant néanmoins décisifs sur certains matches importants.
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