PSG, au chaud sans le show?
Le Stade Bonal ne sera donc pas le premier écrin à recevoir le joyau Beckham. Prévus à Sochaux, les début du "Spice Boy" devraient être repoussés, plus sûrement lors de la réception de Marseille au Parc des Princes le 24 février prochain. Pour affronter Sochaux, qui a reçu un nombre incroyable de demandes d'accréditations de journalistes étrangers attirés par les supposés premiers pas de l'Anglais sous le maillot parisien, le PSG devra donc faire sans Beckham, dont la condition physique est encore jugée insuffisante. Pour autant, et même si les deux Thiago (Motta et Silva) sont forfaits pour ce déplacement, le club parisien arrive bien couvert pour combattre les frimas du Doubs. Nanti d'un confortable matelas d'avance sur Lyon et Marseille, les hommes d'Ancelotti restent sur quatre victoires de rang en L1, assorties d'un succès probant à Valence en Ligue des Champions. Cependant, tout n'est pas encore idyllique dans le club de la capitale, comme l'ont prouvé les tensions naissantes entre Jérémy Menez et son entraîneur. A l'heure de retrouver son club formateur, l'attaquant international, dont le temps de jeu est en baisse depuis l'arrivée de Lucas, aura-t-il retrouvé une place de titulaire ? Le Brésilien souffrant de la cheville, Menez pourrait avoir de nouveau sa chance. A lui de la saisir.
"Les Parisiens se sont inspirés du jeu du Barça" (Ryad Boudebouz)
Côté sochalien, on évite de se faire une montagne de la réception de l'ogre parisien. En lutte pour éviter la descente (le club est actuellement 18e), les Lionceaux se montre respectueux envers leur adversaire sans pour autant les craindre. "Tout le monde sait que le Paris Saint-Germain est une grosse équipe", avance Ryad Boudebouz. "Maintenant, je pense qu’il ne faut pas se mettre de pression particulière. Il faudra jouer sans peur, sans les attendre, et on aura des chances de gagner. Je pense que les Parisiens se sont inspirés du jeu du Barça, que tout le monde rêve de pratiquer. Dès qu’ils perdent le ballon, ils sont au pressing. C’est ce qui fait la force de ces grosses équipes. Paris possède des individualités capables de marquer à n’importe quel moment du match. Lucas, Ménez, Ibrahimovic, Lavezzi… Il faudra faire attention car s’ils marquent, après, ça déroule !", prévient l'international algérien sur le site officiel de son club.
Bordeaux à la chasse au Lyon
Auteurs d'un bon match nul jeudi à Kiev en Ligue Europa (1-1), les Girondins reçoivent un autre Européen, Lyon, plus malheureux car défait à la dernière minute à Tottenham (2-1). Pourtant, en dépit de l'affiche, ce sont bien deux équipes en proie au doute qui vont d'affronter à Chaban-Delmas. Bordeaux, qui revenait fort depuis quelques semaines en championnat, a subi un gros coup d'arrêt à Ajaccio (1-0) alors que l'OL, à égalité avec Paris avant la trêve, enchaîne les contre-performances depuis le début 2013. Les Rhodaniens, qui pointent désormais à six points du PSG, doivent désormais aussi regarder dans leur rétroviseur. Car, après tout, les Marine et Blanc ne pointent qu'à sept longueurs... Mais, avec seulement la 19e attaque de Ligue 1 à domicile, les hommes de Francis Gillot devront forcer leur nature s'ils veulent continuer à combler leur retard.
Reims-Saint-Etienne, de la nostalgie dans l'air
Entre la l'équipe qui a dominé le foot français dans les années 60 et celle qui a pris le relais lors de la décennie suivante, ce match fleure bon la gloire passée. Si Reims, 16e, est encore loin de pouvoir prétendre renouer avec son lustre d'antan, les Verts, eux, semblent sur la bonne voie. Quatrièmes au coup d'envoi de cette 25e journée, les Stéphanois, euphoriques depuis le retour de Brandao, restent sur quatre succès consécutifs en L1 et entendent bien contester l'hégémonie de l'axe Paris-Lyon-Marseille jusqu'au bout.
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